(Unità Naziunale – 25 septembre 2017 – 15h55) Après U Rinnovu Naziunale qui s’étaient offusqué de l’utilisation de bateau d’une compagnie, la MOBY LINE, dans le processus répressif et coloniale de l’Etat Espagnol contre le peuple CATALAN, c’est au tours du STC MARIN, d’anticiper une éventuelle participation de la CORSICA LINEA dans ce processus répressif et d’avertir de mesures coercitives en cas de participation
Voici la lettre du STC MARIN adressée au Directeur à Marseille de la CORSICA LINEA :
Monsieur le Directeur (Pierre Antoine Villanova, Corsica Linea, 42 rue de ruffi, 13002 Marseille),
Le Gouvernement central Espagnol a affrété un navire de la Moby Lines pour faire fonction d’hôtel flottant et ce, afin de loger « la Guardia Civile » à Barcelone, Capitale de la Catalunya.
En effet, les Autorités Catalanes, en accord avec les principes fondamentaux de la démocratie, ainsi que du Peuple Catalan dont ils sont les représentants publics légitimes, ont décidé de procéder à un référendum dans le processus d’auto-détermination. L’enjeu de ce scrutin n’est autre que le droit du Peuple Catalan à disposer de lui-même dans un cadre juridique lui conférant toute autorité de plein droit sur son territoire, et ce, par l’accession à l’indépendance.
El STC-mariners de Còrsega denúncia a Moby Lines pel lloguer del vaixells per dormir la policia i emplaça Corsica Lines a no fer el mateix
L’Etat central Espagnol fidèle à sa logique coloniale, cherche par tous les moyens, y compris en employant l’intimidation et la force, à empêcher un Peuple de s’exprimer démocratiquement.
Dans ce contexte, ce même Etat a déployé une force considérable à Barcelone et s’apprête sans doute à multiplier le déploiement de forces en amont comme en aval du référendum du 1er Octobre 2017/
On peut penser que celui-ci cherchera de nouveau à affréter des navires pour loger la troupe.
De notre point de vue de syndicalistes et d’indépendantistes Corses, nous considérons que CORSICA LINEA n’a pas vocation à servir d’hôtel pour accueillir les forces répressives d’un Etat colonial qui n’a de voction à entraver la liberté.
C’est donc pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, que nous vous demandons de refuser, si tel était le cas, toute demande allant dans ce sens émanant du Gouvernement Espagnol.
Dans le cas contraire, chose que nous n’osons croire, par la présente, nous avons l’honneur de vous annoncer que nous userons de tous les moyens à notre disposition afin d’empêcher une telle opération commerciale, et ce, pour des raisons morales, humaines et politiques évidentes.
Veuillez croire, Monsieur le Directeur, en nos meilleurs sentiments
Pour le bureau Syndical STC
Alain Mosconi
25 septembre 2017