(Unità Naziunale – 20 septembre 2017 – 09h00) QUESTION ORALE DEPOSEE PAR M. Jean BIANCUCCI AU NOM DU GROUPE « FEMU A CORSICA »
OBJET : REALISATION DU PROJET DE CONSERVATOIRE DU FIGUIER MEDITERRANEEN
Monsieur le Président de l’Exécutif,
Il y a quelques jours, quatre pour être précis, s’est tenue à Peri la XIVème « Fiera di u
Ficu ».
De nouveau, comme les années précédentes, le succès populaire a été au rendezvous
et l’arbre et le fruit ont été célébrés comme il se doit.
Pour autant, le Foyer Rural de Peri, animateur infatigable de cette manifestation, est
toujours en attente de la réalisation du projet de Conservatoire du Figuier
Méditerranéen, projet initié il y a plus de 10 ans.
En effet, dès 2008, puis par une conférence de presse, in situ, le 4 novembre 2009, à
laquelle participaient de nombreux élus dont le Président de l’Office de
l’Environnement Monsieur Polverini, le dossier était rendu public.
Présentant un triple objectif, il portait à la fois sur la nécessité d’effectuer un
recensement afin d’établir un répertoire précis des variétés, d’assurer la préservation
des différentes souches identitaires et de remettre en lumière la symbolique
culturelle du figuier en Méditerranée.
Pour ne rien oublier, il faut que vous sachiez que, dès 2002, l’OEC était intervenu
pour une étude portée à l’époque par le GAL « i trè Valli » de Leader+.
Depuis, plus rien n’a bougé et ce malgré une interpellation dans cette même enceinte
de Pierre Ghionga le 3 mai 2011.
En effet, ce dernier, en réponse à ma question orale, tout en soulignant l’intérêt du
dossier, mettait en avant les difficultés de mise en oeuvre liées à l’indisponibilité des
parcelles, ainsi que les moyens financiers réduits de l’OEC.
Bref, depuis, le dossier dort.
Mais, en 2015, le Foyer Rural de Peri a saisi la commune de Cutuli è Curtichjatu
concernant la disponibilité de deux à trois hectares en vue de la réalisation du
Conservatoire. En décembre 2016, le conseil municipal a décidé de répondre
positivement à cette demande.
Nous pouvons donc entrer dans une phase pré-opérationnelle si, à la fois, l’OEC
mais aussi l’ODARC décident de soutenir effectivement le projet.
Nous attendons votre réponse.
Jean Biancucci, FEMU A CORSICA