Amoncelés dans le ciel de la Plaine orientale, lundi après-midi, les nuages viraient au noir comme pour jeter un voile de deuil sur une région qui, en cette fin d’année, ose à peine se préparer à former des vœux d’apaisement. Car 2011 aura été terrible, sinistre. Son histoire s’écrira en lettres de sang. Les plus pessimistes vont même jusqu’à dire que l’épilogue reste à venir. Quoi qu’il en soit, la mort violente de Jacques Paoli, dimanche soir, y aura ajouté un nouveau chapitre sanglant.
Lundi, entre la nationale et le village de Prunelli, sur la plaine d’Abbazzia, le jour avait éclairé le chalet de bois sans pour autant rayer des mémoires la terrible nuit. Le corps de l’ancien militant nationaliste a été transféré sur Bastia dans la nuit pour les besoins de l’autopsie. Celle-ci doit être pratiquée aujourd’hui. Comme à l’accoutumée, elle pourrait permettre aux enquêteurs de la gendarmerie de tirer d’autres enseignements que ceux qui sont déjà en leur possession.
mardi 6 décembre
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