Manifestation Bastia avril 2009 archive Unità Naziunale . Simonpoli Anto

Dans « processus de paix », il y a le mot « paix » #Corse

(Unità Naziunale – 7 septembre 2017 – 16h20) En Euskadi et en Corse, la signification du « processus de paix » est la même, ou presque.

Arrêt de la résistance armée, dépôt effectif des armes au Pays Basque, discussion sur le terrain institutionnel, relation avec le pays ami… mais surtout la paix… des armes.

Alors qu’en face, du cotés de l’Etat et de ses relais répressifs, on pourrait se poser la question de la signification pour l’appareil colonial du « processus de paix ».

Pour l’Etat, ses relais répressifs, et forces d’occupations (la sémantique ne change pas), visiblement le processus de paix ressemble toujours à un processus d’assimilation, de colonisation. Dont l’objectif principal est toujours de pacifier les indigènes récalcitrants, en passant par la vengeance d’état à l’encontre de ceux qui, se sont battus pour leurs idées. En prenant sa jeunesse pour cible, et en multipliant les provocations préfectorales et militaires.

Rapprochement toujours pas effectif pour les prisonniers politiques corses, et basques.

lourdes condamnations lors de procès, ou réquisitions iniques à l’encontre des accusés.

Refus systématiques de prendre en compte le problème politique et les avancées qui pourraient en découler.

Bref, l’Etat jacobin dans toute sa grandeur d’âme.

Carlu Santoni, patriote corse, condamné à 28 ans, a déjà effectué 21 années de prison sur sa peine. Il était en procès cette semaine et pourrait écoper d’une peine de prison ferme, retardant sa sortie d’une année…

Alain Ferrandi, Petru Alessandri et Yvan Colonna sont toujours DPS et ne sont toujours pas rapprochés près de leurs familles après plus de 18 années de prison pour Alain et Pierre, 14 années pour Yvan.

Cédric Courbey, Pascal Pozzo di Borgo et Antoine Pes, toujours pas rapproché malgré des promesses Présidentielles…

Une dizaine de patriotes sont en attente d’un procès, et d’autres toujours dans le maquis, sans compter tous ceux qui, mis en examen, attendent la fin d’une procédure.

Sans parler de notre nouvel ami « FIJAIT » qui, au final, ne fait que retarder l’échéance d’une sortie de crise.

En Euskadi, six prisonniers basques ont été jugés par le tribunal correctionnel de Paris. Raul Aduna et Juen Mendizabal ont écopé de sept ans de prison. Ekhiñe Eizagirre, Andoni Goikoetxea, Igor Uriarte et Kepa Arkauz ont eux écopé de six ans. 

En attendant des élections se profilent en Corse. Elections qui, auront un impact sur le processus de paix.

Ce n’est pas divisé que nous aurons gain de cause.

I Scrianzati

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