Le projet remonte à juillet 2009 avec « l’université citoyenne » et la publication d’un manifeste intitulé Fonder le droit à l’avenir de la Corse. Une lettre ouverte avait ensuite été adressée au Président de la République, lors de sa venue en février 2010. Il avait dans la foulée, validé la mission universitaire dont le suivi a été assuré par Marie-Hélène Debart.
Les sept universitaires se sont entourés d’économistes, d’hommes politiques, d’acteurs sociaux et culturels pour rédiger leur rapport. La première étape a été de faire le constat de la situation, la seconde de proposer des solutions pour l’avenir de la Corse et la métamorphose de la société.
Le rapport met l’accent sur l’éducation et la formation. Mais également sur « la reconnaissance de la Corse comme une entité historique et territoriale , dans un cadre institutionnel spécifique et un statut particulier […] d’où la proposition de l’adoption d’un statut d’autonomie qui passe par la rédaction d’un article dans la Constitution, une loi organique et un nouveau mode de financement des politiques publiques menées sur l’île » affirme Antoine Aiello, président de l’université de Corté, qui a participé à l’élaboration de ce rapport.
Source et reportage vidéo sur http://corse.france3.fr/info/l-autonomie-preconisee-pour-l-avenir-de-la-corse-68550351.html