(Unità Naziunale – 8 juillet 2017 – 12h30) Plus de 200 personnes s’étaient rassemblées le 6 juillet (2017) devant le Palais de Justice de Pointà-Pitre, en soutien à Elie Domota, qui dénonçait une nouvelle fois « la criminalisation de l’action syndicale » .
Le leader de l’UGTG peut compter sur des soutiens, dans la salle et à l’extérieur. Il est convoqué pour répondre de « violences commises en réunion, suivies d’incapacité n’excédant pas 8 jours, le 12 avril 2016, à Baie-Mahault » .
Ce jour-là, lors d’un défilé pour dénoncer des licenciements, la société BMW, propriété du patron du Medef Guadeloupe, avait été envahie. L’UGTG avait été mise en cause, ainsi que son secrétaire général, Élie Domota.
L’affaire, qui devait être évoquée à l’audience du 31 mai, avait été renvoyée à la demande des avocats de la défense, deux d’entre eux étant retenus aux assises. Et aussi, rappelle Me Tacita, « parce que le dossier étaient incomplet, il manquait les bandes vidéo » .
le président qui demande le renvoi. Il évoque une audience trop chargée – 25 dossiers au rôle.
Le procureur de la République, Xavier Bonhomme, ne s’oppose pas au renvoi. « L’objectif, c’est de permettre à M. Domota de s’expliquer de A à Z sur ce dossier dans un temps suffisant que nous n’avons pas aujourd’hui » , explique-t-il. Il reconnaît que « ce dossier a un caractère sensible » , il faut donc lui donner du temps. « Notamment pour entendre les témoins que vous voulez citer. » Et le président entend même renvoyer l’affaire devant une formation collégiale (trois juges).
Le renvoi, les avocats d’Élie Domota s’y opposent les uns après les autres. « C’est vrai que cette audience est chargée, mais on aurait pu audiencier ce dossier de façon efficace » , objecte Me Aristide.
Finalement le procès est renvoyé à une date ultérieure…. 15 Mars 2018
Des soutiens internationaux
De Corse (Rinnovu Naziunale, STC, Corsica Libera) , mais aussi de Catalogne (Intersindical CSC), de Kanaky (USTKE), de Sardaigne (CSS), de Martinique (UGTM), de France… Mais pas que….