(Julien Pernici – Alta Frequenza) – La Charte de l’Emploi Local, portée par le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, a été signée la semaine dernière à Bastia par les Chambres de Commerce ainsi que les Chambres des Métiers des deux départements, la Chambre Régionale d’Agriculture et d’autres participants.
Cette charte a pour but de privilégier le recours aux talents et à la main d’œuvre locale dans le public comme dans le privé, ainsi que de mettre en place des mesures de formation des jeunes. Une charte qui n’a pas été signée par le MEDEF et la CGPME, ainsi que la CGT, tandis que le Préfet de Corse, Bernard Schmeltz, dans un courrier adressé il y quelques jours aux signataires, a souligné que toute mesure ayant pour but de favoriser une partie de la population par rapport à une autre, notamment dans le domaine linguistique, était une infraction passible de poursuites civiles et pénales.
Chez les deux syndicats qui ont signé la charte de l’emploi local, à savoir la CFDT Corsica et le STC, la satisfaction est de mise. Côté STC, la corsisation des emplois, raison d’être du syndicat, est mise en avant par cette charte qui doit être vue comme un commencement. D’autant plus que CGPME et MEDEF manquent à l’appel, ce qui sans étonner le STC fait figure de déception.
Ecoutez Jean Brignole pour le STC sur ALTA FREQUENZA (sur ce lien)