10 personnes, dont 6 mineurs, ont été au final mis en examen. 4 d’entre eux, dont deux mineurs, ont été placés en détention provisoire et 6 autres, dont 4 autres mineurs, ont été placés sous contrôle judiciaire
5 jeunes corses sont donc en prison dans le cadre de l’un de ces deux dossiers.
(Ghjuventù Indipendentista) (Corsica Libera)
(Jeudi 18 mai 2017) Mardi matin 12 personnes, jeunes, dont 6 mineurs étaient interpellés. Une 13ème interpellée par la suite. 7 personnes, dont 4 mineurs sont mis en examen.
Ce soir 4 jeunes corses (dont 2 mineurs) sont d’or et déjà incarcérés, 3 autres passeront ce vendredi devant le juge, 3 personnes sont libres sous contrôles judiciaires. 3 d’entre elles avaient été relâchées sans poursuites et une 13e personne avait été interpellée par la suite.
(Alta Frequenza) (France 3 Corse) (Corse Matin)
6 personnes jeudi ont été mises en examen pour des dégradations par un moyen dangereux
Pour les incidents de février, ils sont cinq à être poursuivis pour des dégradations par un moyen dangereux en bande organisée et une association de malfaiteurs. Quatre d’entre eux ont été placés en détention provisoire. Enfin, hier, un sixième jeune homme de 17 ans a été mis en examen pour les mêmes faits ainsi que pour ceux commis le 10 mars au soir. Il a été placé sous contrôle judiciaire. En mars dernier, un mineur avait été arrêté quelques minutes après les faits. Il avait été incarcéré. Il l’est toujours. Dans cette affaire, trois personnes sont toujours en garde à vue.
Le commissariat d’Ajaccio avait été la cible de jets de cocktails Molotov et de pierres le 17 février par des jeunes nationalistes qui protestaient contre le réquisitoire prononcé à Reims à l’encontre de sept supporters corses poursuivis pour outrage et rébellion.
Le 10 mars de nouveau, une quinzaine de cocktails Molotov étaient jetés par une dizaine de jeunes au visage masqué. Des véhicules de service et deux voitures personnelles de policiers en service avaient été endommagées. Un policier, sorti du commissariat lors de l’attaque, avait été visé sans être blessé.
(Jeudi 18 mai 2017) 8 Personnes (sur les 12 interpellées) étaient toujours en garde à vue ce matin. (Pack96h depuis mardi matin 6h)
Mardi soir, un premier mineur avait été libéré. Hier trois autres personnes sont sorties de garde à vue. L’une des personnes, un mineur, a été placé sous controle judiciaire. Selon la presse, il aurait reconnu sa participation à l’attaque du commissariat le 10 mars dernier. (pour les faits de dégradations par incendie par un moyen dangereux, avec la circonstance aggravante que les faits ont été commis en bande organisée le 10 mars dernier.
Pas d’appel à rassemblement hier soir mais une action dans la matinée (voir ci dessous)
(Mercredi 17 mai 2017) Plusieurs membres du syndicat se sont retrouvés à 6h, heure symboliquement choisie en référence à celle qui permet de procéder à des interpellations, devant les locaux de la gendarmerie de Corte (Haute-Corse).
Ils ont cadenassé la grille à l’aide de chaînes et suspendu des banderoles « Libertà per i nostri » (Liberté pour les nôtres) et « A Francia fora » (La France dehors).
11 personnes dont 5 mineurs toujours en garde à vue, un mineur a été relâché. Dans ce dossier un mineur de 17 ans est en prison depuis l’attaque du commissariat le 10 mars dernier.
(Ghjuventù Indipendentista) (Edmond Simeoni)
(Alta Frequenza) (Corse Matin) (France 3 Corse) (Corse Net Infos) (Alta Frequenza)
(16 mai 2017) Selon la presse insulaire, douze personnes, dont six mineurs, auraient été interpellées et placées en garde à vue mardi à Ajaccio, dans le cadre de l’enquête sur deux attaques au cocktail Molotov contre le commissariat d’Ajaccio en février et mars dernier.
Rassemblement ce soir à Aiacciu à l’appel de sulidarità, association de soutien aux prisonniers politiques incarcérés.
Le commissariat d’Ajaccio avait été la cible de jets de cocktails Molotov et de pierres le 17 février par des jeunes nationalistes qui protestaient contre le réquisitoire prononcé à Reims à l’encontre de sept supporters corses poursuivis pour outrage et rébellion. Le 10 mars de nouveau, une quinzaine de cocktails Molotov étaient jetés par une dizaine de jeunes au visage masqué. Des véhicules de service et deux voitures personnelles de policiers en service avaient été endommagées. Un policier, sorti du commissariat lors de l’attaque, avait été visé sans être blessé. Dans ce dossier, un jeune homme de 17 ans a déjà été mis en examen pour « dégradations en bande organisée par substance explosive et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime » et écroué à Borgo.
Depuis le « dépôt des armes et la sortie progressive de la clandestinité » par les militants du FLNC UC en juin 2014, le nombre d’interpellation explose, surtout en 2017…
+ de 140 interpellations depuis juin 2014, dont +de50 rien qu’en à peine 5 mois en 2017 dont une grande partie concerne la jeunesse corse, qu’elle soit militante ou pas, donnant lieu le plus souvent à des mises en examens, voir des incarcérations. (+150; 55 en 2017, 30 en 2016, 70 entre 2014 et 2015)
55 interpellations en 2017
Mi mai, 12 personnes interpellées, Mai 12 personnes interpellées – Début Mars entre 15 et 19 personnes avaient été interpellées – 11 en février. (Articles en bas de page)
Les réactions
(Ghjuventù Indipendentista)(Associu Sulidarità) (Ghjuventù Paolina) (Cunsulta Ghjuventù Corsa) (Rinnovu Naziunali)(Femu A Corsica)(LDH Corsica)
Associu Tocca à Noi : 142 interpellations en un an dans les rangs de notre jeunesse l’avenir de notre pays comment peut-on tolérer cela quand nous prônons la paix l’émancipation et Paris réponds interpellation incarcération injustice et mépris sustegnu liberta
Revue de presse
(France 3 Corse) (Alta Frequenza) (Corse Matin) (Corse Net Infos)
#Corse #interpellation100517 « 7 mises en examens, 3 incarcérations »
Enième procès de la jeunesse #Corse – verdict – « relaxe, ferme et sursis »