Selon des informations du quotidien Gara, un accord tacite existait entre l’Etat français et les acteurs du désarmement afin que la journée du 8 avril se déroule de la meilleure façon possible.
Il y a bien eu un après Louhossoa. Et même si c’est surtout un élan des « artisans de la paix » et de la société civile qui a mené jusqu’à la journée du 8 avril, elle a aussi été possible grâce à deux canaux de dialogue – des contacts volontairement dissimulés – qui étaient en cours avec l’Etat français. Selon les informations du quotidien Gara, un accord existait entre les acteurs du désarmement et Paris. Un pacte ni écrit, ni public. Tel que Jean-René Etchegaray et Michel Berhocoirigoin, jusqu’au dernier moment, n’écartaient pas la possibilité d’opérations policières qui viendraient entraver le processus.