Réaction du Président de l’OTC, Jean-Félix Acquaviva au micro d’Alta-Frequenza qui s’inscrit en faux sur la placardisation.
(14 mars 2017) Conférence de presse du STC de l’OTC ce matin à Ajaccio, voici le texte de la conférence de presse :
Quinze mois après le début de la nouvelle mandature, l’évolution de la situation de certains agents de l’Office des Transports de la Corse (OTC) appartenant au STC ne s’est pas améliorée, loin s’en faut…
En effet, ces agents constituant les pôles aérien et maritime de l’Office ont été progressivement évincés de leurs missions par l’ancienne équipe, et définitivement écartés dès lors qu’ils ont porté plainte devant le Procureur de la République en décembre 2014 pour « faux en écriture publique », les sommes en question sont considérables. Les personnels de l’OTC ne peuvent pas faire jouer l’article 40 du code de procédure pénale (n’étant pas fonctionnaires).
Les tensions suscitées par une telle situation ont engendré plusieurs arrêts de travail dont trois agents reconnus en Accident du Travail (AT) par la CPAM, sur un effectif de 10 titulaires.
En toute logique, à la reprise de leur activité avec le nouvel Exécutif, deux de ces agents ont pensé retrouver d’une part leurs missions, et d’autres part des conditions de travail assainies.
Il n’en fut rien, et ce n’est pas, semble t-il, la nomination d’un nouveau directeur qui a changé la donne. Ce dernier manque aux obligations fondamentales de l’employeur : il ne fournit pas le travail, et prive ses agents de toute possibilité d’y accéder.
La gestion du personnel semble similaire à celle de son prédécesseur en fin de mandature : évolutions de carrière arbitraires de certains agents « sans réorganisation préalable » de fonctionnement de l’OTC et sans exigence de qualification.
A ce jour, la situation des quatre agents concernés est la suivante :
- Une salariée est partie prématurement à la retraite épuisée par cette pression psychologique;
- Une autre salariée a été déclarée en inaptitude totale suite à son accident du travail (suite à un arrêt maladie pour harcèlement);
Ces deux agents ont été bien vite remplacés.
Les deux agents restant qui ont repris le travail à l’issue de leurs arrêts maladie reconnus en Accident du Travail (AT) par la CPAM, ceux-ci sont depuis 15 mois placardisées.;
Leur situation serait aggravée par le refus d’accès à tous les documents, auxquels ils avaient encore accès il y a 6 moi ;
Le refus total de communiquer du nouveau Directeur qui, par ailleurs, a refusé d’assister malgré la demande du STC à une réunion tripartite OTC/Président de l’OTC/STC le 6 décembre 2016.
Depuis, malgré des rencontres fréquentes avec le Président de l’OTC, dont certaines en présence de représentant du syndicat, en dépit des engagements pris lors de la dernière rencontre du 6 décembre 2016 consignés dans un procès verbal (PV) transmis également au Directeur, aucune évolution positive de la situation de ces agents n’est intervenue.
Les promesses de campagne du Nouvel Exécutif sont loin d’être tenues à l’OTC et notamment concernant l’équité et la transparence. L’opacité s’est encore accrue :
- Les deux agents ayant repris leur activité, mais placardisés, ne disposent d’aucun document de travail et sont informés par la presse de ce qui se fait à l’Office ;
- Ceux-ci n’ont même plus accès aux dossiers des Conseils d’Administration (CA) ; les courriers « arrivés et départ » sont enfermés chez le directeur.
Lors du dernier C.A deux documents auraient été remis en séance, ceux-ci n’auraient pas été communiqués aux salariés concernés, alors que ces documents portaient d’une part sur une modification des statuts, d’autre part sur le détail des versements effectués aux compagnies.
Malgré les nombreux échanges avec les nouveaux élus, les tenants de certaines pratiques seraient confortés dans leur poste, voir promus, alors que les agents de la section STC qui ont alerté d’abord la hiérarchie, puis le Procureur de la République sur les plus graves dysfonctionnements dont ils ont eu connaissance, se trouvent écartés de leur mission ainsi que de toute prérogative.
Les deux salariés ayant repris leur travail, doivent-elles êtres les prochaines victimes d’un véritable processus d’éviction dirigé vers des lanceurs d’alertes ?
Ajaccio le 14 mars 2017
STC OTC
(Alta Frequenza) (France 3 Corse)