Les sourires sont beaux. L’ambiance est bonne. Mais le camping de la protestation des salariés en CCD d’Air France n’a rien d’un camp de vacances. Depuis plus de trois semaines, les employés saisonniers ajacciens se relaient dans le hall de l’aéroport Napoléon-Bonaparte pour manifester leur « indignation. »
Les 27 et 29 septembre, une décision du conseil des prud’hommes requalifiait en contrats à durée indéterminée les salariés qui grossissent les rangs de la compagnie durant la période estivale. Vingt-huit personnes à Ajaccio et dix-sept à Bastia concernés par cette mesure. Un appel a été interjeté de cette décision. Pour la plupart, ces hôtesses et agents de piste cumulent des contrats à répétition depuis sept ans. Un protocole d’accord signé en 2005 les inscrivait dans la pérennité, en planifiant des horaires d’avril à octobre.
Selon les syndicats CGT et STC, il n’a pas été respecté.
10 000 signataires de la pétition
Le prochain rendez-vous juridique des salariés sera le 22 mars devant le conseil des prud’hommes qui tentera une conciliation. Dans l’attente, la direction nationale d’Air France, qui avait avancé ses pertes sur l’escale insulaire fait la sourde oreille.
Source et suite de l’article du 21 novembre
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