#Corse « Encore un transfèrement de prisonnier politique »

(Mardi 14 mars 2017) Le prisonnier politique basque Eneko Goieaskoetxea a été transféré de la prison d’Alcala-Meco à celle d’A Lama (603 km).



(Mardi 7 mars 2017) Le prisonnier politique basque Ibon Iparragirre a été transféré de la prison de Zaballa sans avoir pu réaliser l’examen médical qui était prévu aujourd’hui à l’hôpital de Txagorritxu et sans avoir pu recevoir la visite à laquelle lui et ses proches avaient droit, d’après ce que sa famille et ses avocats ont fait savoir à Etxerat.

Mercredi dernier 1er mars, il avait été amené depuis la prison d’Alcala-Meco pour pouvoir rendre visite à son père qui se trouvait dans un état critique. Eusebio Iparragirre est décédé à la résidence Artibai d’Ondarroa, alors que son fils Ibon se trouvait à ses côtés. Ibon a donc été ramené immédiatement à la prison de Zaballa.



(lundi 6 mars 2017) Le prisonnier politique basque Manu Azkarate a été transféré ce week-end de la prison de Soto del Real à celle d’Alcalá-Meco (402 km).



(Jeudi 2 mars 2017) Bien que l’avocate de la détenue donostiar n’ait pas reçu d’information officielle, la grand-mère d’Izar a eu l’assurance que fille et mère n’allaient pas être séparées aujourd’hui. D’après les dernières informations, elles devraient être hébergées à la fondation Padre Garralda de Madrid. Le juge motive sa décision par le fait « qu’elles pourront y recevoir le soutien affectif dont elles ont besoin pour surmonter les difficultés engendrées par une séparation contraire à la protection de tout mineur, surtout dans des situations graves, extraordinaires et exceptionnelles comme celle-ci ».



(Mardi 28 février 2017) La famille du prisonnier politique basque Aitzol Gogorza, incarcéré à la prison de Basauri, a fait savoir à Etxerat qu’il avait de nouveau été transféré à l’hôpital de Basurto cet après-midi.

Ce prisonnier politique basque souffre d’un trouble obsessionnel compulsif ancien accompagné de symptômes psychotiques. C’est la 6ème fois qu’il est hospitalisé en deux mois. 28 transferts en urgence à l’hôpital depuis qu’il se trouve dans cette prison. Cependant, la politique pénitentiaire d’exception appliquée aux prisonniers politiques basques lui refuse une libération pourtant prévue par la loi pour des cas comme le sien.



(Mercredi 22 février 2017) Izar, récemment poignardée par son père, restera avec sa mère en prison jusqu’à ses trois ans, le 2 mars prochain. Puis elles seront de nouveau séparées.Izar, fille de la détenue basque Sara Majarenas vient de subir cinq semaines d’hospitalisation, après deux coups de couteaux reçus par son père. Elle ne pourra rester auprès de sa mère que jusqu’au 2 mars prochain, date à laquelle elle « fêtera » ses trois ans. Passé cet âge, les enfants de détenus doivent quitter la prison.



(Mardi 21 Février 2017) Le prisonnier politique basque Arkaitz Agirregabiria a été transféré aujourd’hui de la prison de Villepinte à celle de Fresnes (880 km).



(lundi 20 février 2017) Les avocates d’Aitzol Gogorza, prisonnier politique basque gravement malade incarcéré à la prison de Basauri, ont confirmé à Etxerat qu’il avait mis aujourd’hui un terme à la grève de la faim qu’il avait entamée jeudi dernier 16 février.

Aitzol avait entamé cette grève de la faim pour exiger sa libération, comme le prévoit la loi en vigueur pour les cas de maladies graves et incurables. Au mois d’août dernier, Aitzol avait déjà fait 6 jours de grève de la faim avec la même revendication.



(Vendredi 17 février 2017) La prisonnière politique basque Mertxe Txibite a été transférée de la prison de Soto à celle de Murcia II (779 km). Cette prisonnière avait été extradée en décembre 2016 depuis la prison de Réau Sud Francilien.



(Jeudi 16 février 2017) Le prisonnier politique basque Aitor Fresnedo a été transféré la semaine dernière de la prison de Jaén, à 734 km, à son domicile familial à Portugalete, pour rendre visite à son père malade. Il a ensuite été ramené à la prison de Jaén.

Ce genre d’occasion montre encore plus clairement l’esprit de vengeance qui anime la politique pénitentiaire actuelle. Le fait d’avoir des proches atteints de maladies graves et l’impossibilité de maintenir le contact et la proximité avec la famille, n’ont pas d’autres raisons d’exister que la volonté expresse d’augmenter la souffrance. C’est bien là que se trouve le véritable objectif de la politique d’éloignement. Etxerat exige qu’Aitor Fresnedo soit amené à une prison d’Euskal Herria pour pouvoir garantir son droit et celui de sa famille à maintenir un lien et une proximité.



(Mercredi 15 février 2017) Les prisonniers politiques Ugaitz Errazkin d’Hernani et Igor Uriarte de Gasteiz ont été transférés à la prison de Châteauroux (614 km), respectivement des prisons de Fresnes et Villepinte. Mais si Châteauroux n’est, à vol d’oiseau, plus qu’à 500 kilomètres du Pays Basque, au lieu de 800 kilomètres pour Villepinte, il est désormais plus compliqué pour les proches du détenu de s’y rendre. Car la SNCF fait de toute façon passer par la capitale de l’Hexagone

Quant à Arkaitz Agirregabiria, il est toujours à la prison de Villepinteles deux hommes étaient au mitard depuis le 18 novembre pour protester.



(Mardi 14 février 2017) Igor Uriarte et Arkaitz Agirregabiria sont toujours au mitard!

Pour dénoncer les « conditions inhumaines » dans lesquelles vivent les deux détenus basques, actuellement incarcérés à la prison de Villepinte, leurs proches veulent organiser une marche à Paris, la semaine prochaine. En janvier, un rassemblement avait eu lieu au consulat français de Bilbo et des lettres avaient été envoyées massivement au ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, en soutien aux détenus. Igor Uriarte et Arkaitz Agirregabiria se sont rendus au mitard, de leur plein gré, le 18 novembre 2016. Leur but étant de protester contre la décision de la direction de la prison de Villepinte, qui leur avait ordonné de partager la même cellule. Eux exigent de meilleurs conditions de détention. (suite du dossier ici)


(article du 10 février 2017) C’est par cette introduction que le très sérieux site d’information MediaBask rappelle les conditions de détention de certains prisonniers politiques basques :

« Certains détenus basques ont connu des derniers jours agités. Les six prisonniers de Fleury-Mérogis, Ibon Iparragire, Manu Azkarate, et Sara Majarenas n’ont pas un quotidien de tout repos »

Mais aussi pour Oier Gomez, 33 ans, incarcéré depuis 5 ans, pour tentative de meurtre sur des gendarmes, souffre depuis deux mois de fortes douleurs au dos et il a donc été tout logiquement, menotté aux poignets et aux chevilles avant son opération du dos…

Le 24 janvier dernier, les six détenus incarcérés à Fleury-Mérogis avaient entamé des actions de protestation réclamant l’éloignement d’un surveillant de la prison vers une autre division. Il aurait eu une attitude répréhensible envers eux et aurait notamment frappé Iñaki Reta.

Ibon Iparragirre, gravement malade,  a été deux fois agressé par d’autres prisonniers en 24 heures à la prison d’Alcala Meco. A la suite d’une de ces agressions, Ibon Iparragirre a perdu connaissance et a dû être transféré à l’infirmerie pénitentiaire…

Manu Azkarate, souffre d’un ulcère à la jambe, à l’hôpital Manu Azkarate aurait attendu 9 heures assis sur une chaise avant de pouvoir rentrer en chambre.

Le 15 janvier dernier, l’ancien compagnon de Sara Majarenas avait agressé leur fille de trois ans au couteau. Jusqu’à présent Sara Majarenas n’avait le droit de voir sa fille à l’hôpital tous les deux jours une seule heure.

« Abadgoitia »

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