Il lui reste cinq mois jour pour jour. Cela suffira-t-il à Nicolas Sarkozy pour virer en tête, au soir du 1er tour du 22 avril et se mettre sur les rails d’un éventuel second mandat ? L’entourage du président de la République y croit. Encouragé par un frémissement perceptible depuis quelques semaines, comme le prouve notre enquêteBVA-Orange-Nice Matin qui le crédite de 27 % d’intentions de vote au 1er tour, soit 4 points de plus qu’en octobre dernier. Effet cumulé d’une exposition médiatique internationale (victoire en Libye, organisation du G20 et interview croisée avec Obama) et d’un plan anti-crise plus cohérent et mieux expliqué ? Les prochains sondages diront si l’embellie est éphémère ou si le chef de l’État est en réelle phase de réconciliation avec l’opinion.
François Hollande, lui, redescend de son piédestal post-primaires et perd 7 points en un mois avec toutefois 32 % d’intentions de vote. Pas de panique, donc, pour le candidat socialiste, mais une petite sonnette d’alarme. Explication : une moindre présence dans les médias et l’entrée en lice de nouveaux candidats. Si Eva Joly reste stable à 4 % et ne parvient pas à décoller, tout comme François Bayrou à 7 %, les nouveaux « entrants » redistribuent les cartes à la marge. Jean-Pierre Chevènement est crédité de 3 %, Dominique de Villepin de 2 % et Hervé Morin de 1 %.
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