(Alta Frequenza) Lorsqu’un élu prend la parole devant l’Assemblée de Corse, il doit s’exprimer en français !
(Michaël Andreani – Alta Frequenza) – C’est la position de Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite et du centre en visite dans l’île pour deux jours. Si pour l’ancien Président, la langue de la République reste plus que jamais le français, la langue corse ne doit pas remplacer cette dernière, mais plutôt demeurer vivante et parlée.
Pour y remédier, un statut de co-officialité ? À cette question, Nicolas Sarkozy répond bien entendu non, se prononçant plutôt en faveur d’un « statut de langue protégée » assez flou. Pour le conseiller exécutif en charge de la langue corse, Saveriu Luciani, sans co-officialité, point de salut, et ceci n’est pas négociable.