Le 7 Octobre dernier le président de l’assemblée de Corse présentait ses propositions pour un statut social et fiscal. Les 40 mesures évoquées traduisent ce que doit être une politique économico-sociale d’esprit national.
Celle-ci met au centre de ses préoccupations l’unité et l’harmonie entre les différents acteurs de la vie économique. Une politique nationale n’oppose pas salaries et entrepreneurs mais tend à lier les énergies vers l’intérêt supérieur du pays et le bien commun. L’esprit national vise, non pas à nier les antagonismes de classe mais à les transcender afin de faire face à la prédation des multinationales et à l’oppression étatique.
« Ni guerre de tous contre tous, ni racket fiscal, ni ubérisation de la société, ni assistanat », la politique nationale met au cœur de ses préoccupations le monde du travail : le dense tissu de PME et d’entreprises familiales véritable poumon de l’économie insulaire et le travailleur Corse protégé du dumping social par une véritable législation.
L’avenir de la Corse n’est pas dans un pléthorique et inefficace fonctionnariat, ni dans l’ultra libéralisme destructeur des cadres naturels et traditionnels de la société Corse, les politiques économiques fiscales et sociales défendues par le président ont pour but de libérer les énergies par une conception saine de la justice : celle qui favorise l’effort et l’initiative des Corses et par la même œuvre à l’intérêt supérieur de la nation.
LL/BT