A l’image de la plupart des corses, Femu A Corsica considère le jugement rendu contre les jeunes militants BATTINI, VERDI et TOMASINI comme une injustice de plus commise contre le peuple Corse en lutte.
Quand, ailleurs, dans l’hexagone, des exactions sont commises sur des préfectures, des sous-préfectures, ou des bâtiments administratifs par des agriculteurs ou des commerçants en colère, l’Etat Français ferme les yeux.
Quand de jeunes corses, excédés par les refus catégoriques du gouvernement relatifs aux revendications portées depuis un demi-siècle, se révoltent, c’est la répression systématique.
Il y a donc deux poids, deux mesures.
En Corse, les longues peines de prison s’ajoutent aux longues peines de prisons.
Or, la Corse, comme l’Irlande ou le Pays Basque, a décidé de sortir de ce cycle et d’avancer par la voie démocratique.
Chacun s’en réjouit.
Seul l’Etat français fait la sourde oreille.
Nous nous devons de créer un nouveau rapport de force politique avec tous ceux qui, depuis des années, dans leur diversité, aspirent au changement.
Pour ce faire, nous appelons les militants, sympathisants et, plus largement, l’ensemble du peuple Corse, à participer massivement à la manifestation prévue à Bastia samedi 15 octobre 2016.
FEMU A CORSICA