#Corse Vidéo de la libération de Jean-Marie Pittilloni, prisonnier politique.

Ce matin,  jeudi 29 Septembre, familles, amis et militants de @Sulidarita se sont réunis à partir de 8h devant la prison de Borgu pour accueillir notre ami et frère de lutte Jean-Marie Pittilloni à l’occasion de sa libération. (vidéo de la libération en soirée)

liberationjeanmariepittolloni29sept2016HÈ GHJUNTU U TEMPU DI L’AMNISTIA !

(article du 20 septembre 2016 – 17h30) Jean-Marie Pittilloni, 28 ans, incarcéré depuis plus de 8 ans sera remis en liberté sous surveillance électronique le 29 Septembre 2016, cette période de surveillance probatoire durera jusqu’au 5 Juillet 2017, après quoi il sera placé sous le régime de la liberté conditionnelle jusqu’au 31 Octobre 2019.

Interpellé en 2008, Pittilloni Jean marie, est condamné à 12 ans de prison en 2012. Après son procès, et sa condamnation, en 2012, il pouvait bénéficier d’un rapprochement familial. Il a eu toutes ces demandes de rapprochement refusées jusqu’en décembre 2014 dont la dernière faite en novembre 2013 et refusée en août 2014, refus du à son statut « DPS ». L’Associu Sulidarità avait tenue une conférence de presse en décembre 2012… « S’agissant de Mr. Pittilloni, on marque statut de DPS: votre profil pénitentiaire n’est pas compatible avec le centre pénitentiaire de Borgo, parce que celui-ci n’est pas adapté pour recevoir des détenus particulièrement signalés », explique-t-il, reprenant un courrier de l’administration pénitentiaire.

En février 2016 – Sulidarità dénonce la situation de Jean-Marie Pittilloni, conditionnable. Il a effectué une première demande de remise en liberté conditionnelle le 10 décembre 2015 dont le délibéré a été fixé au  21 décembre 2015 pour être ajourné au 10 juillet 2016, soit 7 mois après, du jamais selon l’association. Raison invoquée : complément d’enquête sur l’employeur et sur sa réinsertion possible.

Décembre 2015 : Première demande de remise en liberté, délibéré le 21 décembre, remis au 10 juillet 2016.

Semaine du 4 juin 2015 : Sampieru Andreani rapproché à Borgu, Jean Marie Pittilloni et Paul Istria en permission et Thierry Casolasco a été libéré sous bracelet électronique

Ce 12 décembre 2014 : Nous apprenons le rapprochement de JEAN MARIE PITTILLONI à la prison de BORGO

Novembre 2014 ; Aiutu Paisanu et U Rinnovu Naziunale dans un communiqué déclarent « Nous soutenons de même les autres requêtes similaires de rapprochement comme celle de Jean-Marie Pittilloni et celle d’Yvan Colonna. »

Samedi 23 novembre 2013 : L’Associu Sulidarità a manifesté cet après-midi (samedi) devant la prison d’Aiacciu pour soutenir deux prisonniers politiques. La famille et les amis de Jean-Marie Pittilloni se sont en effet rassemblés devant la maison d’arrêt pour exiger le retour en Corse du jeune militant. L’Associu Sulidarità apporte également son soutien au jeune Nicolas Battini, éloigné désormais à Bois-d’Arcy. Sulidarità regrette amèrement le décalage qui existe entre la situation politique clairement affichée comme positive et le sort qui est fait aux détenus politiques insulaires. Devant les grilles du tribunal d’Ajaccio, il ne s’agissait pourtant pas d’un meeting de campagne électorale. Mais bien d’un fait politique, adjectif que l’Associu Sulidarità ne manque jamais d’accoler aux prisonniers dont elle défend les droits. Samedi, une cinquantaine de personnes, membres de l’association mais aussi parents et amis de Jean-Marie Pittilloni se sont rassemblées pour réclamer l’application de la loi. Détenu à la prison de Moulins-Yzeure dans l’Allier après avoir été condamné l’année dernière à douze ans d’emprisonnement pour des attentats revendiqués par le FLNC Union des combattants, il souhaite aujourd’hui son transfert à la prison de Borgo comme l’y autorise la législation. Mais pour l’heure, rien n’a été fait en ce sens. « Depuis plus de 10 ans, tous les ministres français qui se sont succédé, sans aucune exception et quelle que soit leur étiquette politique, ont affirmé qu’il était normal de rapprocher de leur famille les détenus. Un président de la République a même expliqué que « lorsque l’on condamne quelqu’un, c’est lui que l’on condamne, pas sa famille ». Une loi a été votée en ce sens. L’État a fait croire à notre peuple que tous les prisonniers étaient rentrés. Mais il n’en est rien », a assuré l’association Sulidarità. Le cas de Jean-Marie Pittilloni est significatif selon l’association : « Incarcéré depuis cinq ans et demi, il a été condamné à 12 ans et sera donc accessible à la libération conditionnelle dans 6 mois. Il a été victime d’une très grave agression l’année dernière. Jean-Marie est père de famille. Il n’a plus vu sa fille de 7 ans depuis 12 mois. Et n’est pas sûr de la revoir s’il reste à Moulins-Yzeure. Chaque déplacement pour ses proches est un parcours du combattant et coûte une fortune. L’État français compte-t-il s’acharner encore longtemps sur Jean-Marie Pittilloni ? D’autant que tous les autres protagonistes de son affaire sont libres ou incarcérés en Corse. » Face à cette situation « injuste »,Sulidarità demande son transfert immédiat ainsi que celui des 10 autres prisonniers incarcérés sur le Continent « au mépris de toutes les lois en vigueur, de toutes les promesses ministérielles et présidentielles. »

Novembre 2013 : Le Collectif des prisonniers de paris « renouvelle son soutien à la demande de rapprochement immédiat en Corse de Jean-Marie.Pittilloni et des autres détenus condamnés. Leur requête est celle d’une simple et juste application de la loi »

VIDEO FRANCE 3 CORSE


#Corse – L’Associu Sulidarità se mobilise pour… par antofpcl

Novembre 2012 : Sulidarità est reçu à la Préfecture de Bastia déclare « Après avoir fait un tour complet des souhaits des prisonniers pris en compte par l’associu, en insistant sur l’urgence de la situation de Jean-Marie Pittilloni toujours en danger de mort, nous avons dit aux conseillers que rien ne s’opposait techniquement au retour de l’ensemble des prisonniers politiques, et que s’il y avait une volonté politique nous venions de leur démontrer que cela était possible dans les semaines à venir. »  Corsica Libera et l’associu Sulidarità ont demandé un rapprochement immédiat, pour seule réponse, l’administration coloniale à rapproché Jean Marie Pittilloni dans le fin fond de la France.

Novembre 2012 :  Jean Marie Pittilloni a été transféré à Moulins-Yzeure, prison isolée, dans le fin fond de la France… Une peine de plus pour les familles.

Octobre 2012 : L’Associu Sulidarità demande le rapprochement de Jean Marie Pittilloni suite à sa mise en danger au sein même de la prison. Issa dumenica, l’Associu Sulidarità hà tinutu una cunfarenza di stampa da alertà l’upinioni publica nant’à a situazioni di Jean Marie Pittilloni, incarceratu ind’a pighjà di a Santé in Parighji pà una cundanna di dodici anni ind’u quadru di l’affari di u FLNC dittu di l’orée du bois. Quissu quì hè statu agrissatu pocu fà da sei ditenuti, par via, d’appressu à l’associu, di puttachji qualifichendu lu di « balancia di a direzzioni ». È mentri chì Jean Marie Pittilloni avia fattu a scelta d’ùn dinunzià micca i so agressori, quissi quì sò stati cacciati cù forza da i so carciari è trasferiti in piena nuttata, dendu di più creditu à i puttachji d’appressu à l’associu. Oramai, Jean Marie Pittilloni hè incarciaratu solu solu, ma pà l’associu, hè in periciulu di morti postu chì l’insemi di i prighjuneri hè contr’à ellu. Di pettu à i minacci contr’à quissu quì, l’Associu Sulidarità hà dumandatu u so avvicinamentu subbitu è hà missu in guardia i so agressi, incalchendu nant’à u fattu chì Jean Marie Pittilloni ùn hè micca solu.

Procès – Juillet 201216 ans  requis dont 2/3 de sûreté pour Jean-Marie Pittilloni; –> 12 ans de prison ferme. La cour a rejeté au vu « des constatations effectuées sur les lieux » le chef de tentative d’assassinat lors du jet de la grenade. « L’intention homicide sans préméditation » lors des mitraillages contre les policiers en faction dans le tribunal a été retenue contre Jean-Marie Pittilloni. Celui-ci a donc été condamné à 12 ans de réclusion entre autres pour ces tentatives de meurtre. S’il a reconnu certains attentats, la justice estime qu’il n’a pas donné des « instructions »en ce sens. 2 juillet : Me Jean Giuseppi se dressait devant la cour en fin de matinée pour expliquer que Jean-Marie Pittilloni est un être humain qui a agi avec courage, non un chien de guerre. 18 juin 2012, Jean-Marie Pittilloni est resté toute la journée dans le box avec une menotte cassée. La clef s’était coincée à l’intérieur et la menotte lui coupait la circulation du sang. Il a fallu que les pompiers la scie à la disqueuse pour l’en débarrasser dans le courant de la soirée. Au lendemain de son procès Jean Marie Pittilloni peut demander un rapprochement familial…

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