Sur la question essentielle des prisonniers politiques et des recherchés, l’Etat français, depuis trop longtemps, foule au pied les principes les plus élémentaires de la démocratie et du droit.
Malgré les votes de 47 élus sur 51 de la CTC, de l’unanimité des élus des Conseils Départementaux, et de plus de la moitié des communes de Corse pour que s’ouvre un processus d’amnistie.
Malgré la volonté populaire largement exprimée lors des élections de décembre 2015 de voir s’amorcer une ère de paix et de développement pour la Corse.
Les représentants de la France continuent à se déshonorer, en opposant à des revendications légitimes, des fins de non-recevoir aussi injustes qu’arbitraires.
En terme de rapprochement, l’Etat français ne respecte ni sa parole, ni ses propres lois.
Non seulement ils ne sont pas regroupés comme le prévoit la loi, ils sont sciemment et cruellement éparpillés.
Personne en Corse n’est dupe.
Tout le monde a bien compris le but de cette stratégie indigne visant à briser les hommes et leurs convictions.
Quant au nouveau système de fichage voulant assimiler les prisonniers politiques Corses, ou pire encore les anciens prisonniers politiques, à des islamistes radicaux capable des pires atrocités, cet ultime outrage nous insulte tous.
Corsica Libera appelle donc toutes les femmes et les hommes ce pays, pour qui les mots solidarité, liberté et démocratie ont encore un sens, à participer massivement à la manifestation du 24 septembre à Aiacciu, à partir de 14h00 au départ de la gare.
Le sort des patriotes Corses est indissociablement lié à celui de leur pays.
Leur place est auprès des leurs, pour reconstruire la nation, et nulle part ailleurs.
Libertà per i Patriotti !
Demucrazia per u populu Corsu !
CORSICA LIBERA
14 septembre 2016