Résumons :
- Nous sommes français depuis 247 ans mais il faut une demie journée pour aller d’Ajaccio à Bastia;
- La Corse reçoit 8 milliards de m3 d’eau et nous n’avons ni eau ni électricité;
- Nous n’avons toujours pas d’équipements hospitaliers et le meilleur médecin reste pour nous l’avion;
- Nous n’avons pas d’usine mais EDF nous pollue gravement depuis 40 ans;
- Nous avons des centaines ou des milliers d’élus pour 300000 habitants, mais nous n’avons eu, jusqu’au 13 décembre 2015, aucune pratique démocratique;
- Notre langue disparaît par une stratégie délibérée de liquidation;
- On embauche dans le public, mais encore plus dans le privé des non corses avec des compétences inférieures, ce qui oblige nos jeunes diplômés à quitter leur pays;
- Notre peuple disparaît par substitution ethnique;
- Ceux qui veulent le défendre vont en prison comme des violeurs d’enfant, mais leur traitement pénal et pénitentiaire est bien pire.
Pendant ce temps une poignée de margoulins se partagent la Corse sous l’œil complaisant des préfets successifs et de la gendarmerie qui gouvernent réellement notre pays !
Et Paris et ses relais locaux s’efforce d’étouffer la volonté populaire exprimée aux dernières élections territoriales !
Et les Corses paient ce gouvernement militaire par leurs impôts et leurs contraventions(le double de la moyenne française !) .
Non seulement la base de Sulinzara ne rapporte rien à la Corse qui devrait en encaisser les loyers, mais le passage des avions français pour aller massacrer des populations civiles au Levant, place la Corse, contre son gré, en première ligne pour de prévisibles représailles !
A l’heure où le monde entier assiste à l’ahurissante course à l’échalote des présidentielles françaises, pouvons-nous encore penser que notre salut est dans le giron de Marianne ?
Ghjacumu Faggianelli