Hier, une série de mouvements kurdes ont annoncé que 50 de leurs membres se mettaient en grève de la faim pour une durée indéterminée jusqu’à ce que l’état turc autorise la tenue d’une réunion avec Abdullah Öcalan, le leader emprisonné du PKK qui n’a pas été vu depuis de longs mois.
Les mouvements (DTK, DBP, KJA, HDK et HDP) se sont réunis au local d’une organisation parapluie kurde, le DTK (Congrès pour une Société Démocratique) à Amed/Diyarbakir, la « capitale » du Kurdistan turc. Peu après l’annonce, une vingtaine de policiers turcs ont perquisitionné le local, saisissant une banderole réclamant la libération d’Öcalan au balcon, et fouillant chaque pièce une par une. Les policiers ont finalement quitté les lieux vers 00h30.