Visite en #Corse aujourd’hui et demain du Ministre @JMBaylet

Gilles Simeoni, Président du Conseil exécutif de Corse et Bernard Schmeltz, Préfet de Corse, ont signé le protocole d’accord à l’avenant du contrat de plan Etat-Région 2014-2018, en présence de Jean-Michel Baylet, Ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales, de Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de Corse, des conseillers exécutifs de Corse et des présidents de groupe de l’Assemblée de Corse, lundi 29 août à 9h00, salle n°2 de l’Hôtel de la CTC.

A 10h30, à la Préfecture de Corse, une réunion de travail s’est tenue sur la mise en œuvre de la collectivité unique, à laquelle le Président du Conseil exécutif et le Président de l’Assemblée de Corse participeront, ainsi que, notamment, les parlementaires et Présidents des deux conseils départementaux.

A 14h30, le Président du Conseil Exécutif de Corse et le ministre de l’Aménagement du territoire ont signé, en présence du Préfet de Corse et du Président de l’Assemblée de Corse, la convention sur les emprunts structurés, à la Préfecture de Corse.

A l’issue, à 14h45, le Président du Conseil exécutif et le Président de l’Assemblée de Corse ont répondu aux questions de la presse dans les jardins de la Préfecture de Corse.

La visite s’est poursuivie à Vicu, à 16h15, au cours de laquelle le projet de centre-bourg de la micro-région a été présenté à la salle polyvalente communale. La nouvelle politique de la CTC en faveur de la ruralité et de la montagne sera également abordée.

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l’Etat soutient largement la Corse, selon le ministre

(Maria Lanfranchi – Alta Frequenza) – La visite en Corse du ministre de l’Aménagement du Territoire Jean-Michel Baylet a débuté ce lundi  avec la signature ce matin du protocole d’accord à l’avenant du Contrat de Plan Etat-Régions 2015-2020. Une enveloppe supplémentaire de 10 millions d’euros accompagne ce document, financée à 50% par l’Etat et à 50% par la CTC. Un protocole qui prévoit de faire porter les améliorations sur deux points : la mobilité multimodale et un volet spécifique sur la montagne corse. Une belle satisfaction pour Jean-Michel Baylet, même si les discours du président de l’Assemblée de Corse et de l’Exécutif étaient loin d’afficher une telle unanimité. Ainsi sur la montagne, la fiscalité ou encore sur le respect des délibérations de l’Assemblée de Corse, le ministre et les élus de l’île sont loin d’avoir parlé d’une seule voix. Pour Jean-Michel Baylet, l’Etat a fait largement sa part du chemin, et la future collectivité unique en est la preuve la plus évidente.

Ecoutez Jean-Michel Baylet

l’argumentaire politique et technique de Jean-Guy Talamoni

 Jean-Guy Talamoni a avancé un argumentaire à la fois politique et technique. L’avenant au contrat de plan signé ce lundi n’a, pour le président de l’Assemblée de Corse, pas valeur de trésor : « vous venez juste nous rendre une partie de ce qui a été soustrait (avec la baisse des dotations d’Etat) ». Pour lui, à l’exception de la fiscalité sur les successions, la Corse n’obtient que non réponse ou refus de la part du gouvernement. Statut d’île montagne, intercommunalités spécifiques, transfert à la CTC d’une partie du produit de la TVA perçue en Corse, redistribution du surplus de la continuité territoriale pour réduire la fracture rurale: autant de thèmes abordés par le président de l’Assemblée de Corse. Pour Jean-Guy Talamoni, si la méthode du ministre est verticale, la nôtre « est résolument horizontale »

Ecoutez le président de l’Assemblée de Corse.

Gilles Simeoni veut que l’Etat respecte la démocratie

Pour Jean-Michel Baylet, l’Etat a fait largement sa part du chemin, et la future collectivité unique en est la preuve la plus évidente. Le président du Conseil Exécutif a largement répondu au ministre et ce sur divers points : un avenant au contrat de plan qui accompagne toutes les régions et non pas spécifiquement la Corse (qui n’est pas la mieux lotie en termes financier), une non-reconnaissance du statut d’île montagne par le gouvernement malgré diverses demandes, bref la sourde oreille de l’Etat aux délibérations de la Collectivité Territoriale et plus largement aux élus de la Corse. Gilles Simeoni a égrené un à un les dossiers restés sans réponse et précisé que sa majorité a été mandaté par le suffrage universel sur ces mêmes dossiers et que remettre en cause cela consisterait pour l’Etat non seulement à affaiblir la majorité territoriale, mais surtout affaiblirait la démocratie tout entière.

Ecoutez Gilles Simeoni.

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