« L’APC appelle à manifester le 24 septembre en faveur de l’amnistie et du rapprochement des prisonniers corses. C’est une situation dramatique qui touche de nombreuses familles dans l’île.
En effet il est temps qu’une solution à ces questions accompagne la nouvelle donne politique en Corse. On saurait comprendre alors que la France, qui fait face à des attentats terroristes d’une barbarie sans précédent, continue a traiter les prisonniers politiques corses pratiquement à la même enseigne que les auteurs de ces actes. Il faut que l’Etat réponde à la volonté de dialogue et d’apaisement dans l’île pour tourner la page de 40 ans de conflit. »
Associu di i Parenti Corsi
L’APC appelle à manifester le 24 septembre en faveur de l’amnistie et du rapprochement des prisonniers corses.
Il s’agit d’une situation humaine dramatique qui touche de nombreuses familles dans l’île et qui pourrait en partie être réglée simplement en appliquant les textes légaux existants. Les prisonniers corses n’étant pas considérés par l’État français comme des prisonniers politiques, ils ne peuvent donc subir un traitement d’exception. Par ailleurs, on ne saurait comprendre, alors que la France fait face à des attentats terroristes d’une barbarie sans précédent, que les prisonniers politiques corses soient pratiquement considérés (traités) de la même manière que les auteurs de ces actes.
Il est nécessaire que l’État réponde à la volonté de dialogue et d’apaisement dans l’île pour tourner la page de 40 ans de conflit.
La nouvelle donne politique en Corse doit conduire à trouver rapidement une solution pour nos prisonniers.