Un certain nombre d’événements survenus en Corse ces derniers mois,ont mis en lumière la capacité de notre peuple a réagir collectivement face à des agressions touchant les nôtres .
De l’affaire Reims/Bastia à celle de Siscu, l’instinct vital des Corses s’est exprimé de manière spontanée, organique, déterminée. Au cours de notre histoire, cette instinct vital collectif constitua le fondement de processus d’ampleur historique : les révoltes fiscales contre Gênes accouchèrent des révolutions de Corse du 18eme siècle et de la nation indépendante de Pasquale Paoli. A l’époque contemporaine la révolte contre les Boues Rouges puis l’incendie d’Aleria catalysèrent un processus d’émancipation nationale dont l’élection de Décembre dernier constitua une étape cruciale.
le soutien à nos frères incarcérés pour avoir défendu l’idée nationale et les intérêts collectifs de notre peuple relève a la fois de l’instinct vital et de la conscience politique. Le sort injuste fait à nos prisonniers-otages est une agression contre les nôtres, c’est à dire contre chacun d’entre nous. L’engagement actif de chacun d’entre nous pour leur libération et la revendication d’Amnistie traduit le passage qualitatif de l’instinct vital a la conscience politique. La force du soutien populaire aux patriotes incarcérés est le marqueur d’une conscience nationale sur laquelle se briseront les agressions perpétrées envers chacun d’entre nous dans tous les domaines de l’existence.
So elli ,simu noi un populu in marchja.
LL/BT