La conjugaison, parfois explosive, de l’insularité et de la revendication politique identitaire, a longtemps réservé à la Corse le rôle de tête de pont de la décentralisation et de camp de base de toutes les intrépidités institutionnelles. Grâce au statut particulier, singulièrement enrichi par la loi du 22 janvier 2002, point d’orgue du processus de Matignon, l’île jouit de prérogatives, au premier rang desquelles un pouvoir législatif encadré, dont aucune autre région française peut se prévaloir.
Pourtant, même si la crise financière et son triste cortège de mesures d’austérité, ont relégué la réforme des collectivités au second plan, ce n’est plus la Corse qui défraie la chronique dans ce domaine mais la région d’Alsace qui pourrait se doter dès l’année prochaine d’une entité territoriale unique : le Conseil d’Alsace. Les premiers jalons ont été posés…
Faites passer l’information autours de vous en cliquant sur :