(Unità Naziunale Publié le 19 août 2018) Chaque Corse est viscéralement attaché à trois symboles majeurs : sa langue, son hymne et son drapeau. Chacun d’entre eux incarne l’amour et l’appartenance à une terre, une nation, une patrie.
Ce patriotisme s’exprime le plus souvent en arborant fièrement “a bandera bianca stampata di a testa mora”.
Que d’aucuns veuillent interdire la personnification de notre peuple, au regard de tous, relève d’une volonté négationniste et provocatrice. Une attitude certainement dictée au plus haut niveau par ceux qui ont la prétention d’accélérer la colonisation de peuplement qui, à terme, est censée faire disparaître un peuple de sa terre. Le chef de l’Etat français a donné le feu vert, à tous ses relais, lors de sa visite à l’Alboru, en faisant disparaître de la tribune officielle notre emblème national.
Cette méthode, de façon plus insidieuse, s’apparente aux pratiques fascistes de l’Etat espagnol vis à vis de la République catalane.
Nous informons les personnes présentes à la réunion de copropriétaires à Calvi, qui ont osé apparenter notre drapeau à un vulgaire morceau de tissu et en ont interdit la présence sur le balcon d’une des ses rares résidentes corses, que Corsica Libera ne tolérera jamais ce genre d’attitude sur notre sol.
Le drapeau corse flottera toujours sur la terre corse, que ce soit à bout de bras, au bout d’une hampe, au fronton des édifices publics ou à nos fenêtres et balcons.
À bandera sventulerà sempre in terra di Cursichella
CORSICA LIBERA