(Corse Matin) On ne voudrait pas user de la parabole du Canadair. L’été devait lui donner des ailes, et le voici cloué au tarmac. Victime de la faiblesse d’un train d’atterrissage quand il s’agissait pour lui de décoller.
On ne voudrait pas l’appliquer davantage à ces huit mois de mandature nationaliste en Corse. Il est trop tôt en effet pour établir ce bilan. Et les Ghjurnate internaziunale di Corti qui se terminent ce soir, n’ont jamais eu la vocation d’un inventaire trop prématuré à dresser. Tout juste les 31es rencontres ont-elles ce parfum particulier pour Corsica Libera, et ses alliés de Femu qui devraient s’y presser aussi, celui de l’accession au pouvoir territorial, national même pour cette famille politique, après toutes ces années, toutes ces décennies d’opposition et de disette.
Huit mois après pourtant, on ne peut pas parler de Ghjurnate d’un mois d’août déjà désenchanté. Les Canadair ne sont plus là, mais vole encore dans l’air insulaire, une flamme politique qui ne s’est pas éteinte.
LIRE LA SUITE SUR CORSE MATIN
TDR CORSE MATIN