(4 octobre 2016) Ce matin Félix Benedetti, interpellé en mars 2013 et assigné à résidence sur Paris depuis septembre 2015, tenait une conférence de presse devant le Palais de Justice de Paris. Felix Benedetti porte plainte contre l’Etat francais Après 4 ans sans date de jugement. Felix Benedetti porte plainte auprès de la cour européene des droits de l’homme pour violation de son article 6 « tout citoyen doit être jugé dans un délai raisonnable ». Il réclame aussi la levée de son assignation à résidence à Paris qui ne trouve aucune justification.
#Corse Procès de @BenedettiFelix – 5 ans de prison – il refuse de signer son inscription au FIJAIT
Après deux ans et demi de détention provisoire et un an d’assignation à résidence en Ile-de-France, Felix Benedetti dépose une requête contre l’Etat devant la cour européenne des droits de l’homme pour non-respect du droit à être jugé dans un délai raisonnable.
« Je ne suis pas libre de rentrer en Corse, de travailler, je suis coupé de mes enfants. C’est une contrainte importante pour ma famille et pour moi. Parce qu’on est dans l’incertitude en plus. En plus de l’éloignement, de la coupure, qui est la même que pour la prison, il y a une contrainte psychologique pour les familles et une contrainte financière plus importante même que pour la prison quand on connaît le coût de la vie à Paris », explique Felix Bendetti.
(4 octobre 2016) Le Mercredi 5 octobre à 9h devant les grilles du Palais de justice de Paris aura lieu une conférence de presse pour dénoncer le caractère exceptionnel de la procédure à son encontre.
- 30 mois de détention à Fresnes
- 13 mois d’assignation à Paris
- 3 ans 8 mois, toujours sans jugement…
(03 septembre 2016) Cela fait trois ans et demi que Felix Benedetti, 45 ans, militant du Rinnovu, attend son procès. Poursuivi pour « association de malfaiteurs, détention d’armes et détention d’explosifs », son sort est suspendu aux décisions de la justice française. Arrêté à 6 heures du matin le 6 mars 2013, s’en est suivi une garde à vue de quatre jours pour le Sartenais. À la fin de cette détention, il n’a pas été poursuivi pour les faits.
« Je suis le seul impliqué dans cette affaire. J’aurais dû être présenté à Bastia en comparution immédiate », expose-t-il, devant une centaine de personnes venue apporter leur soutien. Placé ensuite en détention provisoire à Fresnes, il a été remis en liberté en septembre 2015. Maintenu à Paris, il n’a depuis, vu aucun juge.
« Dès le début, j’ai demandé à être jugé à Bastia. Selon la loi, condamné en correctionnelle pour détention d’armes, on doit être jugé au bout d’un an. Mais cela fait trois ans que j’attends », reproche le Sartenais, lors de la conférence de presse.
Un sentiment d’incompréhension et d’injustice, particulièrement lourd à vivre au quotidien. « La situation des prisonniers corses est très difficile. Quand on commet un délit, on devrait être jugé là où il a eu lieu », estime-t-il. Assigné à résidence dans la capitale, son dossier stagne péniblement.
Il doit en effet, vivre loin de siens, de sa femme, de ses enfants. Sa carte d’identité a été confisquée. Felix Benedetti ne peut donc pas rechercher un emploi à Paris, les démarches administratives sont compliquées. Sans revenus, la vie est complexe. « Je suis assigné à résidence dans le centre de Paris. Mais d’autres compatriotes se retrouvent dans la banlieue parisienne… » (corsematin.com)
(31 aout 2016) Aiutu Paisanu Demandons la levée de son assignation à résidence et la tenue de son procès… Felix est assigné à résidence à Paris il attend son procès depuis 3 ans et demi il est actuellement en permission à Sartè.
(26 juillet 2016) « Le premier septembre 2016 ça fera un an que je suis assigné à résidence à Paris. J ai fait une demande de levée de cette assignation pour pouvoir rentrer reprendre ma vie en Corse en attendant mon procès. Le tribunal de Paris a refusé cette demande.
C’est d’ autant plus incompréhensible que durant cette année je n’ ai vu aucun magistrat concernant mon affaire. Je n ai toujours pas de date de procès 3 ans et 6 mois après mon arrestation pour une affaire de détention alors que la loi prévoit normalement une durée d’instruction de un an en correctionnel.
C’est une pression psychologique…
j’aurais dû être jugé depuis longtemps et à Bastia. La France bafoue ses propres lois sans difficultés elle est juge et partie. La juridiction d’exception et le qualificatif de terroriste dont elle nous affuble injustement permettent tout. Manuel Valls nous dit qu il n y a pas de prisonniers politiques pas de traitement d’ exception, pourtant nous Corses, sommes traités plus durement que les islamistes dans les prisons (non regroupement et éloignement).
Je rentrerais en Corse dans quelques jours pour les vacances, une autorisation m’est accordée. Je suis très content de retrouver la Corse et les miens. j ai une pensée pour ceux assignés qui ne peuvent pas encore rentrer (Stephane Tomasini, Éric Marras, jean Pascal Cesari) et pour tous les Corses enfermés dans les prisons françaises. Une pensée particulière pour Pascal Pozzo Di Borgu qui se retrouve isolé seul Corse à Fresnes complètement coupé de ses liens familiaux et sociaux culturels.
Hè viva a nostra nazione. Hè liberu u nostru pensà.
LIBERTÀ »
Félix Benedetti