Lors de sa « visite » le Premier Ministre, Manuel Valls, est venu acter un blocage politique rejetant les délibérations de l’Assemblée de Corse, notamment en ce qui concerne la question des prisonniers politiques.
Le Premier Ministre a nié l’existence de ces prisonniers politiques, fermant ainsi la porte à l’amnistie.
Son conseiller, que nous avons rencontré, nous a recité son catéchisme republicain pour justifier :
– Les assignations à residence abusives notamment de Felix Benedetti et Éric Marras (Aiutu Paisanu)
– Le non rapprochement de Alain Ferrandi et Pierre Alessandri ( soutenus par l’Ora di u ritornu).
– Le maintien en région parisienne des prévenus non encore jugés,
– Le non regroupement de ces prevenus dont certains sont totalement isolés, à Fresnes Pascal Pozzo Di Borgu ( soutenu par sulidarità) par exemple.
– Le contrôle judiciaire très contraignant de l’épouse de Serge Poilblan, détenu à Fleury.
Tout ceci est intolérable et une réaction collective s’impose.
L’association humanitaire Aiutu Paisanu répond favorablement à l’appel du Rinnovu, pour étudier les modalités d’une manifestation populaire en septembre pour faire entendre la voix de la Corse.
En ce qui nous concerne
nous souhaitons la reconaissance d’un statut de prisonnier politique avec regroupement et rapprochement.
La demande de libération des prisonniers politiques n’est pas seulement portée par les nationalistes mais est, aujourd’hui, partagée par une grande majorité .
Une manifestation unitaire initiée par le Mouvement National, ouverte à toute la société corse et soutenue par les forces de progrès de Gauche ou de Droite peut être de nature à changer cet état de fait, pour, enfin, faire valoir des revendications et des droits exprimés et souhaités par l’ensemble du peuple Corse.
AIUTU PAISANU