Les élections professionnelles dans les TPE-PME, autrement dit la plupart des entreprises corses, sont importantes pour notre démocratie sociale.
Depuis 1945, les centrales syndicales françaises verrouillent et se partagent la démocratie sociale française, suite à un pacte « républicain » odieux compte-tenu du cadre international de la lutte des classes.
La candidature du STC a été attaquée en justice par la CGT, FO, CFDT et CFTC et le Tribunal de Paris a retenu leurs arguments :
- La “corsisation” des emplois », qui serait contraire « au principe d’égalité et de non-discrimination » ;
- Le refus des valeurs républicaines (????)
- Le STC poursuivrait un but politique pour »l’autodétermination du peuple corse ».
Le tribunal d’instance du 15e arrondissement de Paris leur a donné raison. « Le STC poursuit manifestement un but politique qui excède les objectifs des organisations syndicales, écrit-il dans son jugement. Il s’agit d’une organisation régionaliste défendant des intérêts régionalistes». Ses «préceptes (…) sont contraires à l’essence même de l’activité syndicale»; Il s’exonère des «critères d’indépendance et de respect des valeurs républicaines», tout en portant atteinte «à l’impartialité de la justice».
Les avocats du STC ont annoncé qu’ils iraient en cassation.
Si le STC est invalidé sur le territoire corse, ce serait une injustice qui oblige à interpeller les instances internationales, et à envisager une riposte syndicale et populaire majeure.
Basta a francisata, sustenimu u STC, primu sindicatu corsu!
U RINNOVU NAZIUNALI