(FRANCE 3 CORSE) Le Premier ministre Manuel Valls a de nouveau rejeté lundi les demandes des nationalistes corses de rendre la langue corse « co-officielle » avec le français et de créer un statut favorable de « résident » sur l’île, répétant qu’il s’agissait de « lignes rouges ».
Dans un discours devant l’Assemblée de Corse, le chef du gouvernement a annoncé plusieurs mesures en faveur de l’île de Beauté, dont la création d’une agrégation en corse, la mise en place d’une « chambre des territoires » dans le cadre de la nouvelle collectivité unique de Corse, ainsi que sa volonté de « prolonger » des régimes fiscaux dérogatoires valables en Corse pour lutter contre la hausse des prix de l’immobilier local.
Mais à la revendication phare des nationalistes d’obtenir une « amnistie » pour ceux qu’ils qualifient de prisonniers « politiques » corses, Manuel Valls a répliqué en assurant que les règles de rapprochement « s’appliquent », rejetant une nouvelle fois au passage le qualificatif.