Prisonniers politiques, les demandes du gouvernement #Corse, le refus du gouvernement français

Le Premier ministre Manuel Valls et cinq autres membres du gouvernement étaient donc en Corse ce lundi.

 Une visite qui a débuté par Ajaccio et la préfecture de région avec au menu la réunion conclusive sur les groupes de travail consacrés à la langue corse, à la fiscalité, aux institutions et aux intercommunalités. Le point central était constitué bien évidemment par les ordonnances relatives à  la création de la collectivité unique. Plus de deux heures d’entrevue avant un accueil et des discours à la Collectivité territoriale de Corse. Jean-Guy Talamoni, Gilles Simeoni puis Manuel Valls ont pris la parole. Concernant le problème des prisonniers politiques et des recherchés, c’est un nouveau NON catégorique à l’amnistie.


Prisonniers politiques Les demandes du… par antofpcl

Il a en revanche rejeté les demandes des élus nationalistes en faveur d’une « coofficialité » du corse et du français, de l’amnistie et du rapprochement des détenus condamnés ou en attente de jugement dans le cadre de l’antiterrorisme. A la revendication phare des nationalistes d’obtenir une « amnistie » pour ceux qu’ils qualifient de prisonniers « politiques » corses, Manuel Valls a répliqué en assurant que les règles de rapprochement « s’appliquent », rejetant une nouvelle fois au passage le qualificatif. Le chef du gouvernement a également indiqué qu’il n’y aurait « ni amnistie, ni oubli d’un crime grave », en référence au « commando Erignac » ayant tué le préfet de Corse en 1998, qu’il assume de garder en prison sur le continent. « Il y a aujourd’hui un désaccord total entre le gouvernement français d’une part et les responsables de la Collectivité de Corse d’autre part », a déclaré Jean-Guy Talamoni. « Nous ne sommes même pas d’accord sur le concept même de prisonniers « politiques », qui contre toute évidence est nié par Paris », a ajouté le Président indépendantiste de l’Assemblée de Corse.

Manuel Valls a répondu par la fermeté, fidèle à sa ligne : il n’y a « ni prisonniers politiques, ni amnistie, ni oubli d’un crime grave commis contre la République », en référence à l’assassinat du préfet Claude Erignac (le 6 février 1998 à Ajaccio). « Respect de la loi, respect de ce principe d’humanité. Voilà simplement et fermement la ligne du gouvernement. » Même statu quo sur les questions de la coofficialité de la langue corse et du français.

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