L’écrivaine cubaine, Zoe Valdès, faisait récemment remarquer, sur le plateau de LCP, combien la France était aujourd’hui guettée par une forme sournoise de fascisme.Le politiquement correct tient lieu de pensée politique et un demi-siècle après la fièvre libertaire qui a emporté De Gaulle, voilà la France prête à plonger dans le néo-pétainisme…
Ironie de sa dégénérescence politique, ce ne sera ni la faute à Voltaire ni la faute à Rousseau, mais bien celle des héritiers de Léon Blum et des clowns tristes qui ont transformé depuis 20 ans l’agora parlementaire en cirque du happening et de la roulette russe.Dans cette Véme République finissante, il n’est pas seulement question d’injustice sociale mais d’abord d’injustice tout court.
Les tragédies qui ont frappé Paris récemment n’ont manifestement pas engagé les responsables politiques à une saine analyse de la situation intérieure et extérieure.Tous se contentent de saisir l’opportunité de redorer le blason d’une « profession »de plus en plus méprisée et d’adopter la posture qui pourrait leur permettre de s’accrocher au pouvoir. Il n’y a jamais eu autant d’écoutes téléphoniques ni de détenus pour délits d’opinion.
La France de 2016 est un mélange d’Amérique de Hoover et de république bananière ! La vie politique y est dominée par les rivalités corporatistes et les guerres de clans qu’arbitre le couple infernal magistrats-policiers…Toute contestation de la vérité révélée est passible de poursuites, et l’on mélange à dessein délit d’opinion et terrorisme sanglant jusque dans les prisons. La France n’est pas la Birmanie entend-t-on souvent chez les plus réactionnaires.
Peut-être, mais l’on ne peut s’empêcher de ressentir combien est puissant le poids des castes de cumulards de tous poils. Jamais depuis mai 1940 on n’a éprouvé le sentiment qu’une partie de l’opinion française était prête à abdiquer ses libertés pour le maintien des privilèges et d’une sécurité illusoire, fut-ce au prix d’un état totalitaire !
Ghjacumu faggianelli
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