Le Collectif des Prisonniers et Prisonnières politiques basques Euskal (EPPK pour Preso Politikoen Kolektiboa en langue basque) a diffusé un communiqué publié dimanche par le quotidien Gara. Dans celui-ci outre un appel à la société basque à aller voter le 20 novembre, le collectif revient sur la situation historique que vit le Pays Basque depuis l’annonce par ETA de l’abandon définitif de ses activités armées. De plus le collectif annonce que dans les prochains jours les prisonniers soumis à des mesures d’exception demanderont leur mise en liberté.
Ceci afin d’appuyer les revendications de libération des prisonniers gravement malades et de ceux libérables en conditionnelle ou qui devraient être libérés si on ne leur avait appliqué la “doctrine Parot”. Les prisonniers concernés vont effectuer d’un même élan leur demande de libération .
Pour le collectif “le premier pas que devraient faire les Etats” dans la situation actuelle, est de libérer les prisonniers malades, ceux qui devraient être en conditionnelle et d’en “finir avec la politique de punition de la peine perpétuelle”. EPPK ajoute que cela doit se faire “de façon urgente et sans conditions”. De plus, il est “indispensable” pour le collectif d’en “finir avec la dispersion et de regrouper les prisonniers politiques basques au pays Basque” ainsi que de leur accorder “le statut politique”. Les prisonniers réclament aux Etats de créer “la situation qui permette [leur] participation” au “processus démocratique”.
Par ailleurs, les prisonniers basques incarcérés à Fresnes en région parisienne ont sollicité une réunion avec la direction de l’établissement carcéral et lui ont transmis un dossier complet sur les changements à l’œuvre en Pays Basque. Le but pour ces prisonniers étant d’“interpeller l’Etat français” sur le processus en cours.
Enfin, vendredi dernier des représentants de l’initiative Egin dezagun Bidea qui organise une manifestation le 7 janvier prochain en faveur des prisonniers, ont annoncé avoir lancé une pétition de soutien via leur site Internet.
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