#Corse Mise en place du mouvement @Corsica_Libera, motion d’orientation politique.

28 septembre 2008 : 200 militants ont participés à une cunsulta de refondation du mouvement national corse. Après deux heures de débats,une motion de structuration a été votée. Les partis politiques participant à ce mouvement de refondation se sont déclarés « en sommeil », il s’agit de Corsica Nazione Indipendente, U rinnovu, ANC-PSI et  Strada Diritta. Le nom « CORSICA LIBERA » a été choisi pour incarner ce nouveau mouvement. En janvier 2009 aura lieu le congrès fondateur de Corsica Libera, il sera alors question d’abandonner définitivement les autres sigles.

MOTION D’ORIENTATION POLITIQUE
Adoptée lors de la CUNSULTA DI U 28.09.08 IN CORTI
A Cunsulta réaffirme solennellement l’accord du 28 mai 2008 qui constituera la déclaration de principe du mouvement CORSICA LIBERA (droits du Peuple Corse, protection du patrimoine, justice sociale, respect des équilibres écologiques, solidarité à l’égard de toutes les formes de lutte.)EXPOSE DES MOTIFS
Les organisations et militants ayant initié la démarche de refondation ont décidé d’entreprendre à partir de la Cunsulta du 28 septembre à Corti, une nouvelle étape de construction et de rassemblement des indépendantistes.Cette phase de travail et de réflexion se poursuivra jusqu’à janvier 2009, qui verra se tenir le congrès fondateur d’un grand mouvement unifié. Lors du congrès sera présentée à la société corse une feuille de route afin de définir un cadre politique de règlement de la question nationale corse. D’autres questions font dès à présent l’objet d’un consensus, ce dernier s’étant traduit par de premières actions de terrain: problème bancaire, spoliation de la terre corse, langue, prisonniers…
S’agissant de ces questions, les dossiers élaborés par les partis et militants de la démarche peuvent être ainsi résumés.I. Les problèmes les plus urgents rencontrés par notre peuple sont les suivants :
1/ Décorsisation des emplois et de l’économie:La décorsisation systématique des emplois s’est considérablement aggravée ces dernières années dans le cadre d’une véritable colonisation de peuplement. L’action syndicale visant à dénoncer ce phénomène est fortement réprimée (ex : récentes poursuites engagées à l’encontre des militants STC de La Poste).
Les banques détournent l’épargne locale et se refusent à jouer le jeu en termes de prêts aux particuliers ou entreprises corses, favorisant les étrangers à notre communauté (Cf. affaire BNP Paribas).
Par ailleurs, des forces financières étrangères s’emparent de secteurs stratégiques de notre économie.
À travers un tel processus, la communauté nationale corse perd rapidement la maîtrise de son devenir.
2/ Spoliation de la terre et des maisons:
Des étrangers fortunés s’emparent de notre patrimoine foncier avec la complicité extrêmement active des responsables de la CTC. Le PADDUC, préconisant une économie résidentielle, est à cet égard caractéristique d’une démarche globale visant à exclure les Corses du développement opéré sur leur terre. La hausse effroyable du marché de l’immobilier interdit aux Corses l’accès à la propriété et parfois même au logement locatif.
3/ Problèmes sociaux :
La précarité s’aggrave. Outre la crise de l’emploi et celle du logement évoquées précédemment, la question du coût de la vie est particulièrement préoccupante, ainsi que la situation de certains secteurs d’activité comme l’agriculture, la pêche, le petit commerce, l’artisanat… Dans un tel contexte, la grande distribution joue un rôle néfaste, s’agissant du niveau des prix ou de l’ostracisme frappant les producteurs locaux. Il convient en outre, plus que jamais, d’être aux cotés des travailleurs corses et d’œuvrer à la libération sociale.
4/ Recul de notre langue nationale :
Malgré un certain nombre de mesures alibis, la langue corse ne cesse de reculer.
En 2005, par une délibération unanime, l’Assemblée de Corse a missionné un comité d’expert pour évaluer l’usage du Corse au sein de notre société et formuler des propositions. Ces experts ont rendu un rapport affirmant que le seul moyen d’inverser la tendance – et donc de sauver notre langue nationale – était un statut d’officialité.
5/ Répression :
La répression s’abat de façon débridée sur ceux qui refusent la mise en coupe réglée de la société corse. Les arrestations se succèdent sans répit et les peines prononcées sont toujours plus lourdes. Les engagements du gouvernement français sur le rapprochement des prisonniers ont été honteusement trahis.II. Les revendications immédiates de Corsica Libera:

1/ Création d’une citoyenneté territoriale, première étape vers la nationalité corse, comparable à celle instituée en Nouvelle-Calédonie. Cette citoyenneté, fondée sur 10 ans de résidence permanente, ouvrirait l’accès à la propriété immobilière, à l’emploi, à la création d’entreprise, ainsi qu’à l’inscription sur les listes électorales.

2/ – Contraindre les banques installées en Corse à prendre en compte les intérêts des corses
– Contraindre les groupes de la grande distribution à prendre en compte le problème du pouvoir d’achat des corses et les productions corses
– S’opposer à la main mise des multinationales sur nos richesses et notre patrimoine (Veolia, Total, Suez etc.…)
3/ Retrait du PADDUC et son remplacement par un véritable projet de développement durable pour les corses.
4/ Officialisation de la langue corse.
5/ Libération des prisonniers politiques et arrêt des poursuites, avec comme première étape un statut politique et le rapprochement en Corse.
MOTION
A Cunsulta di Corsica Libera donne mandat à la Coordination provisoire pour mettre en œuvre les orientations ainsi définies et organiser des actions de terrain en cohérence avec ces orientations.

 

Motion de structuration

Les différentes composantes engagées dans le processus de Refondation du Mouvement National ont décidé de construire un Mouvement et non un Parti.
Un Parti, compte tenu de sa rigidité, n’est pas conforme à la culture politique de la Lutte de Libération Nationale.Ce Mouvement se veut : Pluraliste, Rénové et Unifié.
Jusqu’à aujourd’hui la démarche de refondation a été impulsée par une Coordination Provisoire qui s’est réunie régulièrement et à laquelle participent un certain nombre de militants volontaires et assidus.
Elle a toujours été ouverte aux militants souhaitant partager l’information, s’imprégner de la démarche et apporter leur contribution. (Convocations par mails et texto, compte rendu etc.)
Les taches de communication internes et externes ont été assurées suivant une répartition collégiale.
Il s’agit pour nous simplement, à ce stade de la refondation, d’officialiser ce fonctionnement.Un objectif : identifier et officialiser le mouvementLa Cunsulta du 28 septembre doit désigner les membres d’une structuration souple et efficace, afin de permettre au nouveau mouvement d’exister et de répondre aux enjeux immédiats de la refondation à savoir :

Un fonctionnement commun qui permet de renouer la confiance,
L’émergence d’une dynamique favorisant le retour du plus grand nombre au militantisme.
Une implantation territoriale efficace et cohérente (favoriser la désignation d’u n délégué au moins par village et par quartier)
Un positionnement public clair et lisible de la démarche
La mise en sommeil des organisations adhérentes de la démarche et la mutualisation des moyens est donc effective à compter d’aujourd’hui.

Le Mouvement de refondation s’articulera sur les niveaux suivants :

La section : c’est la base de la vie du mouvement, où se rassemblent des militants d’un même territoire.
(Il est important dans le rural de trouver le bon niveau de répartition.)
Elles ont l’initiative d’agir localement en concertation avec la Ghjunta.
Les sections désigneront a terme des délégués.

La Ghjunta « ou coordination » : 20/25 Militants désignés pour cette fois, par la Cunsulta du 28 Septembre.
Le travail y est facilité par les moyens de communications actuels (mails, texto, etc.) ; elle se réunit périodiquement (2 fois par Mois)
Elle est chargée de la structuration territoriale de la refondation. Ainsi, il est important qu’elle se déplace dans les micros régions, à l’occasion de réunions régionales.
Elle organise et met en œuvre au quotidien la politique du mouvement,
Elle désigne en son sein un secrétariat administratif interne et un bureau de communication afin d’assurer la communication et les prises de parole.
Elle demeure ouverte aux militants, qui en toute transparence peuvent assister a ses travaux mais sans disposer du droit de vote.

La Cunsulta : elle réunit 1 fois par an en assemblée générale, tous les militants et délégués des sections.
Elle définit par ses débats et par ses votes les orientations stratégiques et politiques du mouvement.
Une Cunsulta extraordinaire peut être à tout moment convoquée, à l’initiative de la Ghjunta, sur une question conjoncturelle afin de dégager la position du mouvement.

Cette structuration demeurera en place jusqu’à l’adoption des statuts complets et définitifs du mouvement, qui permettront notamment l’expression en son sein des éventuelles tendances d’idées.

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