Municipales d’Aiacciu settembre 2000
Depuis des décennies, les nationalistes ont été à la pointe de tous les combats.
Ils sont passés rapidement du stade contestataire au stade de force de proposition incontournable.
Des « boues rouges » à Aleria et d’Aleria à Matignon, le fil historique du nationalisme corse s’est traduit concrètement par un ensemble de propositions réalistes, au cours des années, à tel point que sans gêne aucune, de la droite libérale à la gauche la plus réactionnaire en passant par les corsistes, la plupart en revendique la paternité.
Nous rappellerons à titre d’exemple que nous avons défendu une fiscalité spécifique, la défense des Arrêtés Miot, une loi programme d’aménagement du territoire et de revitalisation de l’intérieur, un ensemble de mesures dérogatoires au droit européen (POSEI), une politique spécifique des transports, des mesures draconiennes pour la langue corse et l’environnement, etc… bien avant que les « progressistes » découvrant les vertus du concept d’intérêt général ne les inscrivent à leurs programmes, après les avoir vigoureusement combattues.
Depuis notre arrivée à l’Assemblée de Corse en 1992, notre action s’est traduite par une présence constante et assidue, des centaines de motions et de multiples propositions adoptées à de très larges majorités dans tous les domaines de compétences de la Collectivité Territoriale, et même au-delà.
Notre capacité de travail et notre sens des responsabilités sont aujourd’hui reconnus par tous.
Nous rappellerons également que sous le règne du procureur Bonnet, nous avons été les seuls à nous opposer frontalement à lui, lorsque la majeure partie de la classe politique, terrifiée, faisait acte d’allégeance, et que certains allaient même jusqu’à demander un soutien inconditionnel à son action.
Nous avons toujours défendu le principe de la nécessité du dialogue pour la résolution des problèmes politiques de fond de la société corse.
Tout au long du processus de discussion avec les autorités gouvernementales, au plus haut niveau de l’Etat, nous avons prouvé notre capacité à négocier, à proposer et à privilégier l’intérêt collectif par rapport aux querelles de chapelles.
Ce sont les propositions des nationalistes qui ont constitué la trame essentielle de l’accord dit « de Matignon », et c’est leur réalisme et leur sens des responsabilités qui ont permis un large consensus et le succès du processus, et ce, malgré l’opposition acharnée des tenants de la municipalité actuelle et leurs alliés qui sans aucune honte se drapent dans le lin blanc de la virginité républicaine pour tenter de faire oublier leur incompétence, leur politique clientèliste effrénée, leur absence totale de souci de l’intérêt général et leur gabegie généralisée, attestées par le rapport de la Cour des Comptes.
Aujourd’hui et pour la première fois depuis longtemps, les nationalistes unis, regroupant neuf organisations au sein d’UNITA, vont se présenter aux élections municipales d’AIACCIU sous le sigle CORSICA NAZIONE – UNITA.
Cette force aujourd’hui, représente la seule alternative crédible pour mettre définitivement fin à un système dont la faillite généralisée n’est plus à démontrer.
Nos résultats parlent pour nous et ce que nous avons réussi à mettre en œuvre ailleurs, nous l’appliquerons à la Mairie d’Aiacciu.
BILAN DE PLUSIEURS DECENNIES DE GESTION : UN CONSTAT D’ECHEC
Tous les Ajacciens sont à même de juger aujourd’hui ce qui s’est passé dans leur ville depuis les années 60 :
De nouvelles réalisations nécessaires à la vie quotidienne ont-elles été réalisées ?
Le niveau des impôts a-t-il baissé ?
La qualité de la vie s’est-elle améliorée ?
Il est facile de répondre par la négative à toutes ces questions.
Le bilan des municipalités CCB, RPF, RPR, UDF et consorts qui se sont succédés depuis 40 ans n’est pas passable ou mauvais, il est tout simplement lamentable.
Depuis 10 ans la dégradation s’est accentuée alors que les conditions nécessaires à l’épanouissement de la ville étaient réunies.
Les équipements sportifs ont régressés : rien n’a été entrepris et les deux piscines ont du fermer car elles ont été laissées sans entretien régulier.
Les écoles sont dans le même état : Forcioli Conti sera fermée pendant au minimum deux ans et plusieurs autres devraient suivre (elles ne sont plus aux normes en matière de sécurité).
Aucun équipement culturel nouveau : au contraire le Kallisté et la Salle des Congrès deviennent insalubres.
L’état de la voirie ne s’est pas amélioré non plus et les problèmes de circulation et de stationnement s’aggravent.
Aucune nouvelle place de crèche ou de halte-garderie.
Il faut quand même noter que cette incompétence est « égalitaire » : tous les quartiers sont logés à la même enseigne.
Les structures socio-éducatives sont inexistantes, ce qui laisse une grande partie de la jeunesse désœuvrée hors période scolaire. Le résultat le plus visible en est la montée de la délinquance et du trafic de drogue.
Comment le Maire peut-il ignorer que la Place du Diamant est devenue un lieu de vente de drogue (pour preuve le démantèlement récent d’un trafic de haschich et d’ectasy qui se passait sous la statue de l’Empereur) ?
Au Moyen âge les alchimistes pensaient pouvoir transformer le plomb en or, au XXème siècle les Ajacciens ont eu des municipalités qui ont transformé l’or en plomb.
Notre ville a de nombreux atouts pour réussir : capitale administrative de la Corse, ville impériale, ville de Tino Rossi, site touristique remarquable.
Aucun de ces atouts n’a été utilisé
Que dire de soit-disant bonapartistes qui laissent la Grotte Napoléon à l’abandon, ou n’ont jamais cherché à mettre en valeur les Milelli ?
La gestion du personnel est à l’image du reste : aucun organigramme efficace, pléthore d’employés dans de nombreux services, embauches et avancements en fonction du copinage politique et rarement au vu des qualifications.
Le constat est accablant : n’importe quel chef d’entreprise dans cette situation aurait été licencié !
L’échec le plus important de ces décennies de municipalités bonapartistes aura été la rupture de la cohésion sociale : il n’existe plus d’unité au sein de la population ajaccienne et la ville a perdu son âme.
Que reste-t-il de l’esprit ajaccien et de la qualité de vie ajaccienne ?
Les élus ont fonctionné en vase clos, laissant de côté toutes les forces vives de la Cité (aucune concertation avec le mouvement associatif).
Il est plus que temps que les Ajacciens prennent leur responsabilité et qu’ils comprennent que si cette situation devait perdurer, elle entraînerait Aiacciu vers la faillite.
Il faut qu’ils prennent conscience que la première des violences en Corse est celle de l’illégalité, des passe-droit, de la prévarication.
Comment espérer changer les choses alors que 30 ans de lutte, de violence, d’évolution institutionnelle n’ont pas modifié le comportement de ces gens-là ?
Il faut aujourd’hui porter aux commandes une nouvelle génération d’élus qui auront pour ambition le bien commun et non les intérêts particuliers de quelques uns.
Au-delà des programmes de circonstance, notre ambition pour Aiacciu est simple, nous souhaitons servir et montrer que les nationalistes sont en mesure de changer la vie au bénéfice de tous.
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Nous voulons faire d’Aiacciu une ville bien ancrée en Corse et tournée vers la Méditerranée, qui offre une réelle qualité de vie à tous les Ajacciens, ce qui passe par la lutte contre l’exclusion ainsi que par la réalisation des équipements indispensables.
Après des décennies d’incurie qui ont menés les finances de la ville dans une situation alarmante, nous nous engageons à mettre en œuvre une gestion rigoureuse au service exclusif de l’intérêt général.
Sur ce point, nous ne saurions oublier la responsabilité écrasante de l’Etat qui a cautionné avec complaisance les dérives constatées dans l’ensemble des domaines de la gestion municipale et dont nous subissons aujourd’hui les conséquences (finances, urbanisme notamment).
L’un des signes les plus évidents de la faillite municipale est la perte par Aiacciu de 13 % de sa population – soit 8 000 personnes – en 10 ans, au bénéfice des communes périphériques, ce qui entraîne un manque à gagner considérable si l’on ajoute à la perte de l’apport fiscal de ces trois mille foyers, la diminution correspondante de la dotation globale de fonctionnement versée chaque année par l’Etat.
Si notre volonté est grande de rompre avec la situation actuelle d’abandon et de promouvoir une véritable alternative pour Aiacciu, nous sommes conscients qu’une mobilisation de tous les partenaires institutionnels, ainsi que toutes les Ajacciennes et tous les Ajacciens sera indispensable pour faire de notre ville une cité-phare en Méditerranée.
PROPOSITIONS D’ACTION MUNICIPALE
RECONSTITUER UNE CAPACITE DE FINANCEMENT
Tous les rapports et études, et en particulier ceux de la Chambre régionale des comptes démontrent que la municipalité n’est plus en mesure de dégager non seulement l’autofinancement nécessaire à l’investissement, mais aussi les moyens permettant l’achèvement ou l’entretien des structures existantes. ( Rocade, piscines, salle de Vignetta….)
Malgré l’augmentation importante des taux , le produit des impôts locaux ne permet pas même de faire face aux dépenses de personnel.
De plus la ville ( et donc le contribuable) est depuis des années la vache à lait d’intérêts particuliers : l’ensemble des contrats et concessions sont systématiquement défavorables aux finances communales.
Nous proposons :
- Un AUDIT sur l’ensemble de la gestion municipale.
- La renégociation de tous les contrats.
- L’évaluation précise du patrimoine immobilier de la Ville, constitué notamment de nombreux appartements…
- L’optimisation du produit de l’utilisation du patrimoine communal.
- La limitation de la pression fiscale à son niveau actuel.
DEVELOPPER LES PARTENARIATS:
La ville n’a pas développé de relations avec les communes environnantes, la Collectivité Territoriale de Corse, les chambres consulaires. Cette absence de relations est préjudiciable au développement alors que la mise en commun des moyens et la juste répartition de certains investissements permettraient de nombreuses réalisations répondant à l’intérêt général.
Nous proposons de :
- Développer l’intercommunalité et le partenariat avec la Collectivité Territoriale de Corse pour une programmation commune en matière d’équipements structurants.
- Rechercher une synergie avec l’ensemble des acteurs intéressés ( socioprofessionnels, agence du tourisme) pour les questions de développement économique.
PLANIFIER LES EQUIPEMENTS:
Comme l’a souligné la Chambre Régionale des Comptes, l’action de la municipalité est caractérisée par une gestion erratique, sans lignes directrices, et par une pratique du “ coup par coup ” qui rendent difficile l’évaluation des politiques menées.
Nous proposons de :
- Planifier la réalisation des équipements, particulièrement pour :
– la circulation : achèvement de la rocade, utilisation de la voie ferrée, de Caldaniccia jusqu’à la gare maritime, pour le transport rapide des usagers.
– l’assainissement, avec notamment la deuxième station d’épuration.
Ces deux dossiers doivent faire l’objet d’une demande de prise en compte au titre de la future loi de programmation.
– le traitement des ordures ménagères : pour mettre en place une politique cohérente, et compte tenu des sommes à investir, ce domaine doit être pris en charge par la Collectivité Territoriale, qui, outre les contributions des communes, devra y affecter les recettes de la taxe sur les transports ( initialement prévue à cet effet).
- Achever, ou remettre en état dans un premier temps, les installations sportives existantes.
MIEUX EMPLOYER LE PERSONNEL
La gestion du personnel est une donnée centrale sur AIACCIU. Son coût représente 52%, du budget total, taux supérieur de 20% à celui des villes d’importance similaire.
Nous proposons :
- La mise en place d’une véritable politique du personnel communal. Celui-ci doit être dégagé des menées paternalistes et doit pouvoir s’impliquer dans un projet clair, faisant appel au volontariat, à la formation et au renforcement de l’encadrement.
- Un redéploiement des activités des agents municipaux en direction du service à l’habitant (petite enfance, activités périscolaires encadrées, assistance aux personnes âgées, animation de quartiers, activités sportives et culturelles, entretien des espaces publics, exécution de travaux en régie…)
PROTEGER ET AMENAGER LE PATRIMOINE DE FACON HARMONIEUSE.
Depuis les années soixante, la municipalité a laissé les promoteurs agir à leur guise : anarchie dans les constructions, absence d’équipements publics ( voirie, équipements sociaux…), accompagnant la croissance de la ville, occupations sauvages du domaine public ( cabanons, paillotes, terrasses etc…) démontrent un « lascia corre » institutionnalisé.
Nous proposons de :
- Réaliser un plan d’urbanisme destiné à atténuer les effets de cette anarchie et à recréer une véritable vie de quartier. Dans ce domaine il sera fait appel à des concours d’idées, pour l’aménagement des quartiers et des espaces laissés à l’abandon, la réalisation de voies permettant de communiquer entre les quartiers, ainsi que de salles destinées au développement de relations sociales conviviales.….
- Réexaminer le Plan d’Occupation des Sols.
- Elaborer une véritable politique des espaces verts et de l’arbre.
- Poursuivre l’aide à la réfection des façades.
- Garantir l’inconstructibilité et la gestion de l’ensemble du linéaire côtier (Ricantu, route des Sanguinaires, Capu di fenu), et la protection intégrale de l’ensemble des espaces boisés.
- Revoir l’ensemble des occupations, à quelque titre que ce soit, du domaine public. Celles-ci devront être mises en conformité avec les règlements adoptés et non respectés à ce jour.
- Aménager au service de toute la population l’ensemble du front de mer, d’Asprettu au port de plaisance;
- Achever la présentation bilingue des noms de rues et prévoir leur affichage plus lisible.
- Interdire le camping sauvage sur l’ensemble du territoire communal.
- Réaliser un effort significatif en matière de propreté ( ce qui est bien le moins dans une ville à vocation touristique) en supprimant notamment les décharges sauvages qui fleurissent sur le territoire communal.
- Amplifier la collecte sélective des déchets.
- Contrôler l’affichage publicitaire par trop envahissant.
- Diligenter une enquête indépendante sur la pollution de l’air afin de prendre les mesures qui s’imposent, concernant particulièrement la pollution de la centrale du Vaziu.
- Réfléchir à la réhabilitation, dans un cadre intercommunal, du canal de la Gravona qui fait partie du patrimoine culturel de notre région, afin de permettre l’irrigation des exploitations agricoles riveraines.
METTRE EN PLACE UNE VERITABLE POLITIQUE SOCIALE
A l’instar des autres aspects de la vie communale, la politique sociale est marquée par les défauts habituels du système en place: absence de ligne directrice, clientélisme, éparpillement des actions, insuffisance des équipements ( 200 logements sociaux construits en 10 ans), accueil en petite enfance inférieur de 50% par rapport aux besoins…
Nous proposons de :
- Faire porter la priorité de l’effort sur l’habitat social, dont le déficit se fait cruellement sentir.
- Mettre à l’étude un lotissement communal pour les familles à revenus modestes.
- Réfléchir à l’attribution de lopins de terre pour un loyer modique à ceux qui désirent créer des jardins familiaux.
- Créer des résidences-foyers à loyer modéré pour les revenus modestes.
- Entreprendre des actions ciblées en direction des personnes âgées et des handicapés (services d’aide à domicile, téléalarme, accessibilité urbaine…) et d’adapter les transports collectifs et les espaces publics pour faciliter leurs déplacements.
- Augmenter à très court terme l’offre en matière de crèches et de haltes-garderies, soit directement au niveau municipal, soit par le développement de structures associatives conventionnées. Ce besoin se manifeste d’autant plus vivement que l’accueil en milieu scolaire des enfants en bas âge est insuffisant et que le nombre de mères isolées est en augmentation..
- Recréer une véritable vie de quartiers par la réalisation de structures adéquates (placettes, terrains de sport de proximité, salles de réunion, etc..)
- Développer une politique d’animation en direction des jeunes dans chaque quartiers, en s’appuyant sur des intervenants qualifiés.
- Aider les associations qui luttent contre les fléaux sociaux (drogue, sida, etc….)
INITIER UNE VERITABLE POLITIQUE DU SPORT :
Depuis deux ans, les deux piscines d’AIACCIU sont fermées. Le club de natation s’entraîne à CORTI ! Dans l’ensemble des activités sportives, les clubs ajacciens obtiennent d’excellents résultats en dépit de l’absence de terrains homologués, ce qui entraîne systématiquement des demandes de dérogation…
Les activités sportives de proximité sont dans un état d’abandon encore plus marqué.
Nous proposons de :
- Résorber le retard d’équipement ( achèvement de Vignetta notamment, construction de nouvelles salles spécialisées…)
- Revoir le soutien financier au fonctionnement des clubs, dans le sens d’un soutien prioritaire au sport de masse.
- Assurer la participation de l’ensemble des intéressés par la création d’un office municipal des sports.
GARANTIR L’ACCES DE TOUS A LA CULTURE :
La politique culturelle de la ville en est restée depuis des lustres à l’état de « projet ». Pour mémoire nous rappelons les dossiers de la récupération de la Citadelle, et celui de la création d’un centre culturel, apparemment tombés aux oubliettes. La vie culturelle connaît en fait à AIACCIU une régression flagrante. Aucun organisme n’a remplacé la MJC disparue il y a 20 ans. Alors que des possibilités existent tant auprès de la CTC que de l’Etat, la Ville, incapable de monter des projets, s’est cantonnée ces dernières années à conventionner l’Aghja, structure associative, pour une action à minima. La création, notamment en langue corse, ne bénéficie par ailleurs d’aucun soutien digne de ce nom.
Nous proposons de:
- Rouvrir le dossier du centre culturel en relation avec la CTC et l’Etat. Ce centre, relié à des antennes de quartiers, sera le support d’une action prioritaire pour le développement de l’expression en langue corse (théâtre, chant,…) qui bien que reconnue au plan international, n’a toujours pas sa place in AIACCIU. Ce centre sera également largement ouvert sur toutes les cultures.
- Réfléchir à l’affectation ultérieure de la Citadelle qui peut devenir à moyen terme, un lieu d’échanges culturels de dimension internationale.
- Intervenir pour une meilleure adaptation de l’école de musique aux besoins.
PROMOUVOIR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE :
La ville dispose d’avantages considérables sur le plan touristique, ( site exceptionnel, plages, richesses culturelles avec notamment le musée Fesch , les églises, la Citadelle)
Dans le domaine sportif, l’existence du CREPS est un atout supplémentaire.
Par ailleurs AIACCIU dispose de l’implantation d’entreprises au savoir faire reconnu (SITEC, Corse Composites).
L’ouverture prochaine d’un palais des congrès renforcera ces atouts.
Or, l’ensemble de ces éléments n’est pas valorisé.
Nous proposons de :
- Mettre en place un partenariat avec l’ensemble des parties prenantes pour donner une impulsion significative à l’exploitation du gisement touristique. L’action de la municipalité dans le domaine de la propreté, de l’urbanisme et de la protection des sites est à cet égard primordiale.
- Rechercher l’implantation d’industries légères, ce qui suppose la création des conditions en matière de qualité de vie et d’équipements publics qui n’existent pas aujourd’hui.
- Implanter une école supérieure de formation aux métiers du tourisme et d’un centre de formation aux métiers du bâtiment et travaux publics, permettant d’assurer la formation des hommes, élément important du développement économique.
ASSURER UNE GESTION TRANSPARENTE ET DEMOCRATIQUE
Dans la situation actuelle, la gestion municipale est une véritable bouteille à encre ; les élus eux-mêmes sont, comme l’a souligné la Chambre Régionale des Comptes, peu ou mal informés.
Nous proposons de :
- Associer à la vie de la Collectivité l’ensemble des citoyens à travers les comités d’usagers, les comités de quartiers et les associations – éventuellement dans des commissions extra-municipales.
- Renforcer les offices municipaux existants et en créer de nouveaux permettant d’associer les partenaires concernés, particulièrement dans le domaine du tourisme et du sport.
- Remettre en route un bulletin municipal d’information, ouvert à l’ensemble des groupes de l’assemblée communale.
- Consulter ponctuellement la population sur les grands projets d’aménagement (réferendum d’initiative locale, …).
- Développer l’utilisation des nouvelles technologies au service d’une meilleure information et du dialogue avec les citoyens. Pourquoi ne pas diffuser le budget de la Ville, recueillir des suggestions, etc…sur Internet.
LISTE CORSICA NAZIONE UNITA
1. QUASTANA Paul
2. CARROLAGGI Jean Paul
3. MEDURIO Paul
4. LAREDO Norbert
5. GRIMALDI D’ESDRA Josée
6. ROTILY FORCIOLI Jean Baptiste
7. ANTONINI Jacques
8. CICCADA Marie Ange
9. BATTILONI Jean Noel
10. FERRANDI Maria
11. LEONETTI Paul
12. RIBEREAU Chantal
13. DI SCALA Dédé
14. VENTIMILA Claude
15. FAGGIANELLI Véronique
16. TOMASI Martin
17. PERALDI Laurent
18. LOCANDRO Vincent
19. BUTEAU Ceccè
20. SANDRI CAVIGLIOLI Cristel
21. ORSONI François
22. CARLOTTI Dominique
23. NICOLAI François
24. BARBIERI François
25. FIESCHI Michèle
26. MARIANI Jean Pierre
27. PANDOLFI Paule
28. ISTRIA BILLARD Julie
29. PHILIPPE Paulot
30. CALISTRI Jacky
31. TOMI Catherine
32. SECONDI Hervé
33. CESARI Jean Pascal
34. COTI Nathalie
35. BABIN Hélène
36. TAVERA Xavier
37. EIDEL Patrick
38. VALLI Bastien
39. AMATI Gilbert André
40. FIESCHI Constance
41. ANTONA Louis
42. MARCUCCI Christophe
43. BIASETTI Claudia
44. ORLANDETTI Elsa
45. CARBUCCIA Anghjula Maria