Le 14 novembre 2007 : (15:36 Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte de Masse) Il y aura 20 ans demain que le colon Roussel aura lâchement assassiné Ghjuv’Battì Acquaviva, jeune militant corse de 25 ans. Ghjuv’Battì était un jeune corse sincère, amoureux de sa terre et de son pays. Il avait fait le choix de prendre le maquis pour défendre un idéal. Ghjuv’Battì avait choisi de rejoindre la clandestinité comme tout résistant se doit de le faire, il a payé de sa vie son engagement « politique ». Assassiné lâchement par un représentant du colonialisme, sa mort a été légitimé par un Etat qui n’avait comme but et qui a toujours le même aujourd’hui, celui de liquider le mouvement nationale corse dans son ensemble. Hasard du calendrier judiciaire, nous assistons sur Paris au procès d’un corse amoureux de sa terre et de son pays.
Yvan Colonna est donc lui jugé par une cours spéciale d’assise à Paris 20 ans après l’assassinat de Ghjuv’Battì. Roussel se planque quelque part en France avec la protection et la bénédiction de l’Etat Colonial. Il n’y aura pas eu de véritable procès dans cette affaire, toutes les pièces à charge contre l’assassin de Ghjuv’Battì ont mystérieusement disparues, alors que toutes les pièces à décharges contre Yvan Colonna n’ont pas été prise en compte.
Ulivieru Sauli dans un article du Ribombu écrit : « La constitution en partie civile de la famille Acquaviva pour mettre en place une procédure afin d’obtenir un éclaircissement en justice des causes de la mort de leur fils se heurte à l’implacable et froide logique d’état… Le « non – lieu » résonne tel un second assassinat… Il y a des vérités jamais bonnes à dire, à connaître, à expliquer… Même l’Europe, dans ses instances d’ultime recours évitera de donner une suite à cette requête de justice, confortant ainsi la France dans sa volonté de dissimuler une situation ou le droit et l’équité laissent place à l’illégitimité assassine et au mensonge institutionnel… » L’Etat fabrique des coupables quand ca l’arrange à l’image des « Irlandais de Vincennes ».
L’Etat instrumentalise l’opinion publique comme l’ont fait les ministres, les relais médiatiques et les services spéciaux contre Yvan Colonna pendant les quatre années de sa cavale et jusqu’au jour de son arrestation afin de fabriquer le coupable idéal. Avant même d’avoir été jugé Yvan Colonna était déjà condamné. L’Etat protège aussi les siens, le Colon Roussel peut en attester, tout comme Bonnet et son armée de pyromane. Il faut croire que la présomption d’innocence dont à bénéficier le colon Roussel n’aura pas été appliquée à Yvan Colonna quelques années après.
Dans une démocratie parfaite comme l’idéalise la France, la conclusion ne devrait pas se terminer par cette phrase là : « il vaut mieux tuer un nationaliste corse qu’un préfet de l’Etat Français. »
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Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.
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