(France24) Depuis le mois de décembre, la Corse est gouvernée par les nationalistes. Une première dans l’histoire de l’île. Trois mois plus tard, nos reporters sont allés à leur rencontre.
Lors des élections régionales de décembre 2015, les électeurs corses ont sanctionné la droite et la gauche, au profit des nationalistes. Un électrochoc. Promettant de défendre les intérêts du peuple corse et la spécificité de l’île de Beauté, l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni et le maire de Bastia, Gilles Simeoni, prennent respectivement les clefs de l’Assemblée de Corse et du conseil exécutif (le gouvernement de la Collectivité territoriale de Corse).
Mais par le passé, le nationalisme corse s’est manifesté avec violence, avec des attentats à l’explosif jusqu’à l’assassinat d’un préfet. Aujourd’hui, les armes se sont tues et la situation s’est apaisée sur l’île. Beaucoup de Corses, en particulier les jeunes, sont séduits par un discours nationaliste plus pragmatique.
Nos envoyés spéciaux sont partis à la rencontre de ceux qui incarnent cette nouvelle génération et qui entretiennent avec Paris des relations souvent tendues.