(CORSE MATIN) Ce qu’il faudrait de l’esprit de la Miséricorde, ou des songes de Joseph, pour appréhender l’actualité corse autrement que par un chapelet de plaintes et de mises en cause qui vont souvent avec.
Pour se débarrasser enfin d’un rituel qui de l’école de la vie, de ce passage presque obligé par la case « cabinet du juge » – devançant parfois, la case « prison »-, nous dit faussement que cette société instruit finalement plus qu’elle n’éduque.
Cette semaine qui a replongé la Corse dans ses racines chrétiennes, a ramené ainsi à la surface son lot d’affaires qui, parfois depuis des mois, empuantissent l’atmosphère, d’un « tous pourris » pas très catholique. De détournements de fonds en rétrocommissions supposés, on se dit qu’en matière d’argent public – et quel que soit le dossier, il coule toujours dans les tuyaux -, le veau corse est d’or avant que d’être tigré.