(Alta Frequenza) L’état des arriérés de paiement arrêté à 96 millions d’€, les déjà fameuses 100 briques manquantes dans le budget de la CTC, était donc en débat vendredi dernier à l’Assemblée de Corse.
(Alex Bertocchini – Alta Frequenza) – Le combat, la fameuse passe d’armes entre les deux Exécutifs de Corse, l’ancien et le nouveau, n’aura finalement pas eu lieu, faute de combattants; Paul Giacobbi ayant, parait-il, été souffrant. Ces 100 briques, pour l’instant, seront certainement revues à la hausse car un nouvel audit, préparé par un cabinet indépendant, sera réalisé très rapidement. Gilles Simeoni a donc repris, poste par poste, le détail les arriérés de paiement dus par la CTC à quasiment tous les secteurs de la vie économique, sociale et culturelle de l’île. Il s’agit en fait de créances qui ont été reçues en 2015, voire en 2014, qui auraient dû être mandatées en 2015, mais qui ne l’ont pas été par manque de trésorerie, d’où leur inscription au budget 2016 et l’impérieuse nécessité de trouver les recettes correspondantes. Gilles Simeoni n’a pas voulu forcer le trait dans l’accusation mais a tenu à présenter la situation de manière sereine.
Maria Giudicelli et Dominique Bucchini ont été les seuls de l’ancienne majorité à vouloir s’impliquer dans ce débat difficile. Découvrant pour partie la réalité de la situation, l’ancienne conseillère exécutive chargée du Padduc a voulu tout de même apporter une note positive pour le bilan de sa majorité.