Le Président du Conseil Exécutif a exposé ce matin même devant le CESC qui se prononcera le 8 Mars prochain les orientations budgétaires de la CTC pour l’exercice 2016.
Fait rare pour être souligné, c’est la première fois qu’un président de l’exécutif vient lui même devant le Conseil, faisant ainsi preuve d’attention pour la troisième assemblée, et en détaillant en toute transparence l’inventaire de la gestion précédente, et les nouvelles perspectives de la mandature. Ce rapport est marqué par la découverte d’un passif de 100 millions d’euros d’engagements souscrits par la dernière assemblée pour lesquels aucune recette n’est portée en face de la dépense devenue pourtant exigible, ce qui juridiquement peut être qualifié de cavalerie financière. Si Force Ouvrière peut considérer qu’un engagement de la CTC doit être honoré, est difficilement acceptable par contre, le fait d’avoir avec l’argent public, souscrit à des opérations qui ne pouvaient être financiarisables.
Le débat budgétaire à venir devra donc non seulement situer les responsabilités, mais dire également ou l’argent nécessaire sera pris, car ce manque aura obligatoirement des conséquences sur les investissements à venir, et sur les économies en matière de fonctionnement .
Le Secrétaire Général Paul GIACOMONI
03 02 2016