(MEDIABASK) La demande de libération conditionnelle de la détenue basque malade, Lorentxa Guimon, a été soutenue par des acteurs politiques et la société civile du Pays Basque Nord mais aussi du Pays Basque Sud et de Bretagne. Ces derniers sont satifaits de sa libération prochaine et d’une mobilisation qui a su porter ses fruits.
Le cas de Lorentxa Guimon a mobilisé en Pays Basque Nord… et bien au-delà. Au moment où la décision a été rendue publique, société civile et acteurs politiques du Pays Basque n’ont pas caché leur soulagement. Ils ont aussi rappelé que le combat n’est pas terminé. Ce sentiment est partagé par d’autres personnes engagées dans la mobilisation pour exiger la libération de la détenue basque gravement malade.
Gaël Roblin, militant pour « la Bretagne libre », s’était engagé dans le comité de soutien breton pour Lorentxa Guimon : « je suis heureux de cette victoire humanitaire et politique. Des personnes de sensibilités différentes se sont engagées », déclare-t-il. Il précise que « la victoire a un goût amer » car, selon lui, du temps a été perdu par l’appel du procureur, ce qui représente « un gâchis humain pour elle et sa famille ». Pour G. Roblin, ce comité de soutien a permis à la population et à la classe politique de prendre conscience d’une réalité, au-delà du cas particulier de L. Guimon: celle du Pays Basque.