Voilà un jour de plus, un jour de plus où Rémi Di Caro, étudiant de 21 ans en Licence Information et communication (2ème année), ne peut être auprès des siens et sur les bancs de la Faculté de Corse.
Ce 18 février, Rémi a fait les frais d’une justice complétement à la main mise de l’Etat qui a voulu à travers notre ami, notre frère, faire un exemple.
La situation ?
Au soir du 15 février, un rassemblement est organisé afin de faire un point sur les évènements de Reims. En effet, à la suite du match Reims-Bastia, Maxime Beux et 9 supporters bastiais ont été victimes d’un véritable lynchage et d’insultes anti-corse commis par les autorités. Ce jour là, plus grave encore, Maxime a perdu l’usage de son œil gauche.
Dès le lendemain une nouvelle manifestation est organisée à Corte à l’appel des différents syndicats étudiants. Cependant, cette fois-ci, aucun membre des forces de l’ordre n’a été blessé comme en atteste le chef d’inculpation à l’encontre de Rémi : « violence en réunion à l’encontre des forces de l’ordre sans ITT et participation à un attroupement avec le visage dissimulé avec arme. »
Que dit le dossier ?
Ce soir là Rémi participe à une manifestation en soutien à ses amis. Son tord, avoir le visage dissimulé, et selon les forces de l’ordre, il dispose d’une barre de fer. Et pourtant, le dossier est vide de tout témoignage et preuve matérielle concernant sa participation de manière violente à cette manifestation.
PETITION ICI EN LIGNE
Après 3 jours d’auditions dans des conditions particulièrement difficile, voilà arrivé le procès en comparution immédiate.
Sous haute surveillance, digne des procès des plus grands mafieux, Rémi se tient dans le box des accusés.
Lui le jeune homme ayant eu 21 ans le 2 février dernier, disposant d’un casier totalement vierge. Après une description de Rémi complétement biaisé devant ses proches il écope de 10 mois de prison dont 5 mois avec sursis et mandat de dépôt.
Depuis ce jour, Rémi est loin de ses parents, de son frère, de ses 3 sœurs, de sa petite amie ainsi que de toutes les personnes qui lui sont chères.
Depuis ce jour, Rémi a écopé d’une peine de prison absurde et injuste car il fallait un exemple.
Depuis ce jour, Rémi dort en prison.
Que faire ?
Le constat est simple : en France on peut dormir en prison, avec un casier judiciaire vide, en participant simplement à une manifestation, sans avoir blessé personne.
Face à cela, Rémi et sa famille ont besoin de nous. La Corse sait faire preuve de solidarité face à l’injustice.Cet étudiant de 21 ans vient de valider son semestre, la poursuite de ses études est fortement compromise.
Demandez avec nous, que Rémi retrouve sa liberté et sa famille ! Pour cela il suffit de signer cette pétition en quelques secondes et en participant aux différentes actions qui seront mises en place, un plus évidemment indéniable.
Pensez à confirmer votre signature dans votre boite mail !
LIBERTÀ PER REMI