Le 25 Janvier 2016, devant le Tribunal correctionnel d’Aiacciu/Ajaccio, Pierre Ferraci comparaît pour “constructions illégales dans un espace remarquable protégé”.
Le maire de Bonifacio, qui a soutenu ce projet, estime inopportun d’ordonner la démolition des deux villas de 670 m2. Selon lui cette réalisation serait « irréversible » en raison de « l’impossibilité pour ce site de revenir à son état naturel »
En 1973, entre Sagone et Cargèse, un projet pharaonique voit le jour : “Porto Monaghi”. Le permis de construire est accordé à une importante société . Les constructions s’achèvent lorsqu’en 1976, le chantier s’arrête suite à un plastiquage. La banque vend aux enchères les 38 hectares avec les constructions inachevées, et, en 1997 (21 ans après), le Conservatoire du Littoral se porte acquéreur, procède à la démolition des bâtiments et à la réhabilitation du site.
Aujourd’hui, plus aucune trace du chantier ne subsiste : c’est le parfait retour au lieu originel.
LIRE LA SUITE DU DOSSIER SUR http://www.ulevante.fr/il-y-a-une-vie-apres-le-beton/