(CORSE MATIN) Alors que se tient aujourd’hui à 11 h 30 à Ajaccio la cérémonie marquant le 18e anniversaire de la mort de Claude Erignac, le président de l’exécutif corse Gilles Simeoni sera le premier nationaliste présent. Il s’en explique
La Corse est-elle prête à surmonter ses paradoxes, à se réconcilier avec son histoire douloureuse ? Toute son histoire ?
Dans des heures sombres, l’assassinat du préfet Claude Erignac, tué de trois balles dans le dos le 6 février 1998 à Ajaccio a sonné comme un glas irréversible dans les relations corso-françaises. Chaque année, il résonne de manière sourde lors de la très officielle cérémonie d’hommage rue colonel Colonna-d’Ornano où sont présentes autour du représentant de l’Etat les personnalités de l’île. Le discours d’un préfet y fait office de devoir de mémoire, face à une conscience collective élimée.
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