« Comme on pouvait s’y attendre, l’issue du match Guingamp-Bastia comptant pour la 22ème journée du championnat de France de Ligue 1 était connue d’avance.
Monsieur Lesage, arbitre de cette rencontre, a en réalité fait ce qui lui était demandé de manière ouverte et sans se cacher. Il a offert la victoire à ceux qui le lui avaient tout simplement demandé.
Malgré tout, force est de constater que l’épisode d’hier soir est simplement la suite d’une longue, très longue, voir interminable série.
Aujourd’hui, il convient de l’avouer, plus personne n’a confiance en l’arbitrage français. Pire, la méfiance et la suspicion sont de mise pour chaque match, au risque d’entrainer de graves incidents sur et en dehors des terrains.
Plus grave encore, les conséquences économiques qui en découlent sont occultées par les acteurs responsables de cette débâcle : les arbitres eux-mêmes !
Ceux-ci sont aujourd’hui rémunérés et demandent d’ailleurs depuis des semaines le doublement de leur rémunération. Mais cela veut-il dire qu’ils sont véritablement professionnels ? Si oui, pourquoi sont-ils gérés par le monde amateur ? C’est donc une réforme obligatoire qui doit très rapidement s’ouvrir.
Alors que les télévisions paient des milliards pour diffuser et entendre l’ensemble des acteurs du monde du football qu’ils soient dirigeants, entraineurs, joueurs ou supporters, les arbitres se cachent dans leurs vestiaires, avant, pendant et après les matchs. Aucune décision n’est assumée ou seulement expliquée. Qu’importe si une entreprise est envoyée à la casse avec ses salariés.
A la baguette de ce fiasco, un seul homme : le patron de l’arbitrage français, qui semaine après semaine, s’enterre dans un mutisme suicidaire.
Le constat est acerbe, noir, mais l’espoir demeure. De nombreux dirigeants de clubs veulent se mettre autour de la table pour faire évoluer les choses. Les solutions existent et chacun devra désormais assumer ses responsabilités.