Depuis l’arrivée des nationalistes aux responsabilités à la Collectivité territoriale de Corse, ceux-ci sont souvent interpellés par des politiques ou des médias bien-pensants qui les questionnent sur l’appartenance de la nation corse à la nation française, vilipendent la Corses “au nom de la Nation française une et indivisible”…
En Europe, les juristes constitutionnalistes français (les jacobins les plus intelligents du monde !!) se cramponnent à l’idée d’un Etat-Nation, une République “une et indivisible” permettant à cet Etat (français) de maintenir les autres peuples et les autres nations composant l’ensemble étatique français sous leur domination, acquise souvent par les armes…Une seule langue, (pour laquelle on n’héite pas à invoquer l’exception culturelle au plan international !!) une seule culture, un seul peuple, une seule nation, une « république une et indivisible »… telle est leur devise, d’où leur hostilité et leur hostilité ou leur “volontaire incompréhension” de la nouvelle situation politique en Corse.
« La nation corse fait partie de la nation française », comme « le peuple corse « fait partie du peuple français » (formule inventée par F. Mitterrand en 1989 en préambule au staut Joxe, sachant sur le Conseil d’Etat devait immanquablement la retoquer, ce qui fut fait)… ces formules sont des inepties juridiques ne tenant pas la route.. Un peuple peut faire partie d’une nation et d’un Etat, plusieurs peuples peuvent composer une nation ou un Etat. Si une nation (Corse) ne peut faire partie d’une autre nation, plusieurs nations peuvent cependant coexister et être reconnues au sein d’un même Etat. Plusieurs états peuvent former un Etat fédéré ou confédéré.
Les représentants de l’Etat-Nation français s’étaient toujours abrités derrière le suffrage universel pour refuser d’aborder le problème politique corse dans le cadre d’une véritable solution politique, aujourd’hui, ne pouvant plus s’abriter derrière cet argument, ils ressortent alors leurs arguties juridiques…
Alors désormais poursuite d’une politique de refus niant les droits du peuple et de la nation corse sur sa terre, l’île de Corse, ou amorce enfin d’un vrai dialogue débouchant sur un réel processus de décolonisation dans le cadre d’une véritable démarche de solution politique, n’occultant aucun problème se posant à l’île… Ce qui se passera dans les mois à venir nous éclairera sur les intentions des hautes autorités de l’Etat, les nationalistes corses eux ont déjà leur feuille de route.