La balade de ce jour nous apportera peut-être des informations nouvelles quant à l’évolution du sentier et, certainement nous fera poser d’autres questions quant à son entretien, sa police, son tracé.
Au nom de CALVI Altrimente et des personnes réunies aujourd’hui, nous voulons garder et faire respecter ce bien commun et nous demandons l’application de l’arrêté N° 2007-191-2 du 10 juillet 2007. Enfin, nous attendons des réponses aux questions posées ou à poser dans les jours prochains.
Nous revenons à nouveau devant vous pour parler d’un problème qui aurait du être régler depuis longtemps, celui du sentier « des douaniers », le sentier appelé désormais « du littoral ». Ce sentier régi par un arrêté préfectoral de 2007 ne suit pas son itinéraire dévolu, c’est-à-dire de la citadelle à la Revellata.
Les soucis récurrents : Manque de signalétique, Délabrement du sentier, Pollutions diverses, Libre passage non établi ne sont toujours pas réglés malgré nos dénonciations.
Pire aujourd’hui, la carte IGN des sentiers de randonnée de CALVI ref 4149OT, fait démarrer ce sentier du lieu dit « Tramariccia », ainsi que la signalétique, au début du sentier, à la croix, qui envoie les marcheurs sur la route, pour aller vers ces mêmes résidences.
Il n’y a pas de reprise de signalétique pour retrouver le chemin et pourquoi n’y a-t-il pas de signalétique tout au long du sentier sauf au pied de nouvelles constructions ? Elles y abondent par miracle, pour ceux arrivant là sans aucune orientation.
Pour ce qui nous concerne nous rappelons que :
- L’arrêté détermine une servitude de passage de trois mètres de large avec un sentier dont la largeur est de 0.80 M à 1.20 M.
- Les propriétaires sont tenus de laisser un droit de passage en tout temps.
- Les travaux de signalisation, de libre passage et de sécurité sont à réaliser par la direction départementale des territoires et de la mer et financés par la commune ou l’état.
- Nous avons demandé par ailleurs aux services de l’état si l’arrêté avait été modifié, sans être publié, nous attendons une réponse à ce jour. Nous regrettons qu’il n’y ait pas une prise de conscience plus importante des différents services en charge de ce dossier. Il ne faudrait pas que des largesses urbanistiques permettent à certains d’aliéner notre bien commun.
- L’article 5 de l’arrêté précise que l’on ne peut apporter aucune modification de nature à faire, même provisoirement, obstacle au libre passage des piétons. Certains permis de construire ont été accordés sur ces emprises et ont détourné et rogné le chemin.
- Le maire de la commune a en charge la police de la servitude.