(CORSE MATIN) En se rendant à Matignon, aujourd’hui, les deux présidents nationalistes de la collectivité territoriale comptent abattre leurs cartes. Battre le fer, et tant pis s’il est froid .
Poil à gratter du gouvernement depuis des décennies, l’irréductible grain de sable posé sur la Méditerranée n’a cessé d’être un grain de sable dans la mécanique rarement bien huilée de l’État. Certes, l’île est « dotée » par ce dernier. Comme l’ensemble des régions françaises. Certes, des ministres viennent en Corse. Certes, des avancées se sont traduites au fil des ans, depuis la naissance de la première Assemblée de Corse créée en 1982, dans la foulée des lois de décentralisation. Certes.
Et pourtant. Les relations entre Paris et l’île, si particulières justement, ont davantage reniflé le soufre et l’odeur de la poudre nationaliste qu’elles n’ont respiré l’air de l’alignement républicain.
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