Quelques heures avant sa rencontre avec Manuel Valls, le président de l’Assemblée de Corse a indiqué sur France Info qu’il allait à nouveau demander au Premier ministre l’amnistie pour les « prisonniers politiques » corses. Interrogé quant à savoir si Yvan Colonna en était un, Jean-Guy Talamoni a répondu qu’il était « tout à fait évident que cette affaire-là [avait] un caractère politique ».
Interrogé quant à savoir si Yvan Colonna était un « prisonnier politique », et donc concerné par cette amnistie, Jean-Guy Talamoni a répondu qu’il était « tout à fait évident que cette affaire-là [avait] un caractère politique ». « Indépendamment du point de vue que l’on peut avoir sur cet acte, il est évident que c’est un acte politique », a-t-il insisté. « Le nier serait nier l’évidence (…) et l’ensemble des nationalistes réclament l’amnistie pour l’ensemble des faits politiques », a poursuivi le président de l’Assemblée de Corse. Selon lui, « 95% de la société corse réclame l’amnistie » aujourd’hui.