(CORSE MATIN) Manuel Valls et la Corse, Manuel Valls et les derniers événements en Corse, une réaction, une relation en trois temps : le mépris, le déni et le défi maintenant.
Le mépris quand le Premier ministre met une semaine ou presque pour relever l’accession au pouvoir territorial d’une majorité nationaliste. Ou quand de manière un brin désinvolte, il indique qu’il doit se rendre mais sans urgence dans l’île, dans le courant du premier semestre de 2016, dépêchant sur place son ministre de l’Intérieur et mettant les points sur les « i » avec les Corses, nation, pouvoir, fiscalité propre, peuple, langue et prisonniers aux oubliettes de la République.
Le déni en effet quand l’ultra-jacobin, le catalano-régionaliste refoulé procède donc dans la presse nationale au démontage sémantique, idéologique et même politique de tout ce qui a fait le substrat de la victoire nationaliste dans l’île, mais plus seulement car la pensée, cet évolutionnisme même, a irrigué d’autres camps, proches du sien aussi. On se dit alors que les radars du gouvernement de gauche sont définitivement figés, qu’il est loin le temps où Mitterrand le décentralisateur réclamait des Corses qu’ils fussent simplement « eux-mêmes ».
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